L’Intelligence Artificielle est considérée à juste titre comme une véritable révolution. Mais comme toute révolution, elle ne passera pas sans heurts.
Elon Musk, qui est pourtant l’un des fondateurs d’Open AI, a réclamé une pause dans le développement des AI afin de permettre à l’humanité de mieux se préparer. Cette grève de la Writers Guild of America, et plus précisément cette revendication des scénaristes grévistes, ne vient pas le contredire.
La première grève contre l’IA
Anthony Morel a parlé de l’évènement sur le plateau de BFM Business pour le compte de l’émission « Good morning Business ». Il a notamment parlé de la grève de la Writers Guild of America l’Alliance et de son désaccord avec la Motion Picture and Television Producers, qui représente les studios et les producteurs hollywoodiens. Plusieurs revendications ont été formulées, mais plus particulièrement la place que prend actuellement l’IA dans l’industrie cinématographique. Officiellement, c’est la première grève contre l’IA, une situation que l’on risque de retrouver bientôt dans d’autres pays, dans d’autres industries, etc.
Quel est l’objet de la revendication exactement ?
Résumé en une phrase, les 11 000 scénaristes en grève demandent « la régulation de l’utilisation des contenus produits par l’IA ». En effet, celle-ci prend de plus en plus d’importance dans l’industrie et représente une menace directe pour leur travail et leur emploi. Prochainement, au lieu de faire appel à de vrais scénaristes, les studios pourraient tout simplement faire appel à une IA pour tout écrire. L’humain sera alors relégué à un rôle secondaire, qui sera de peaufiner et de corriger le travail de l’IA, un rôle moins valorisant et par conséquent moins rémunéré. La seconde crainte des scénaristes est plus question de droit d’auteur. En effet, les IA ne peuvent pas créer à partir de 0, elles vont devoir s’inspirer de ce qui a déjà été réalisé avant, qui par définition appartient à d’autres. Les scénaristes pensent alors être en droit de protéger leurs biens.