Les vacances sont l’occasion de profiter de vos activités nautiques préférées. Toutefois, avant de se lancer, il est nécessaire de répondre à deux questions : comment bien naviguer et de façon responsable ? Et combien coûte le plein d’un bateau ?
Écologie : Les bateaux sont-ils bons ou mauvais élèves ?
Il est bien de se rappeler que chaque activité à un impact sur l’environnement. Le bateau de plaisance ne déroge pas à cette règle, que ce soit lors de sa construction, pendant sa livraison ou durant son utilisation.
Par exemple, pour construire une coque de bateau à moteur, il est nécessaire d’utiliser des produits chimiques. Les fibres de verre et de carbone sont chauffées à très haute température, sans compter l’énergie dépensée lors de l’opération. Si on n’a pas d’impact sur la construction des bateaux à moteur, on peut par contre être plus responsable lorsqu’on navigue.
Afin de pratiquer une navigation responsable, il est obligatoire de minimiser son impact sur les écosystèmes marins. Par exemple, bien choisir sa zone de mouillage est un geste simple, mais peu de gens y pensent. Jeter l’ancre n’est pas un acte anodin, il faut faire attention à ne pas détruire des habitats naturels.
Dans le même ordre d’idée, nous pouvons limiter la production de déchets. Comme sur terre, il faut faire attention à ses déchets en mer. Nourrir les poissons avec vos restes est également déconseillé. Enfin, attendez d’être au port avant de jeter les eaux noires et les eaux grises.
À combien s’élève la consommation d’un bateau ?
Que l’on soit propriétaire d’un bateau ou simple locataire, il faudra inévitablement passer par la case carburant. Dans ce cas, autant avoir une idée de la consommation réelle. Comme pour les voitures, chaque bateau est différent. De ce fait, la consommation de carburant varie selon différents paramètres.
Les bateaux à essence
Pour les bateaux à essence, la consommation correspond à peu près à 1/3 de la puissance du bateau. Concrètement, un bateau de 500 CV consomme environ 165 L par heure. Dans cet exemple, on admet que vous vous déplacez à une vitesse de 50 nœuds.
Dans le cas d’un bateau avançant à une vitesse de croisière, c’est-à-dire environ 20 nœuds, on divise la consommation à plein régime par 2. Dans notre cas, 166 divisé par 2 donne 83L par heure. Bien entendu, il s’agit juste d’une estimation.
Les bateaux diesel
Pour les bateaux à moteur diesel, la consommation est généralement égale à 1/5 de la puissance du bateau. Si on prend notre exemple précédent, avec un bateau de 500CV, la consommation estimée est de 100 L par heure. En comparaison à un moteur essence, le moteur diesel consomme moins.
On peut également prendre le cas de la navigation en vitesse de croisière. Comme précédemment, il suffit de diviser la consommation à vitesse maximale par 2. Dans notre cas, cela fait 50 L par heure.
Calcul de la consommation par personne et comparaison avec l’avion et la voiture
La consommation par personne d’un bateau dépend du type de bateau. Dans le cas d’un catamaran entre 11 et 36 mètres, on est environ à 3,50 et 30 litres/heure et par personne.
Il est toujours bien de confronter la consommation d’un bateau de plaisance avec d’autres moyens de transport. Nous allons comparer : l’avion, le bateau, et la voiture.
L’avion est sûrement celui qui consomme le plus des trois. La consommation va dépendre du type de moteur. Par exemple, un DR400 consomme environ 25 L / h de kérosène. Plus le moteur date, plus il sera énergivore. Les engins sortis récemment sont donc plus économes.
Bien entendu, les voitures sont les plus économiques d’un point de vue consommation de carburant. Une voiture à essence consomme en moyenne 5,6L / 100 km, et une voiture diesel consomme environ 4,4L / 100 km.
Comme nous l’avons vu plus haut, un bateau à moteur essence de 500 CV consomme environ 165 L par heure. Pour un moteur diesel de 500 CV, la consommation moyenne est estimée à 100 L par heure.
Conclusion
Le carburant n’est pas la seule dépense à prendre en compte lorsqu’on investit dans un bateau. En effet, un tel engin implique des couts annexes auxquels on ne pense pas forcément. Ces couts incluent l’entretien, l’hivernage, ou encore le carénage.