Knock knock knock Penny?
“Netflix, j’aime bien mais il n’y a pas beaucoup de films.” Combien de fois n’avez-vous pas entendu cette rengaine, pourtant indépendante de leur volonté ?
La fameuse « loi des 3 ans » empêchant Netflix d’afficher des nouveautés dans son catalogue en Belgique a beau encourager le piratage ou écorner son image de marque, elle n’en reste pas moins fortement handicapante pour leur offre de films. Pour contrebalancer la donne, Netflix a décidé d’investir à fond dans les séries, et quand ils s’en donnent les moyens, on peut dire qu’ils sortent l’artillerie lourde. Que ce soit pour leurs productions locales (comme Orange is the New Black, Hemlock Grove ou l’excellent Daredevil) ou pour leurs achats de bon goût, il y a vraiment de quoi faire pour les amateurs de séries.
Penny Dreadful – La bonne surprise du catalogue Netflix
Et dans toutes ces perles, une d’entre-elles brille plus que les autres à mes yeux, il s’agit de Penny Dreadful. Un casting en béton qui remet au goût du jour l’excellent Timothy Dalton, un scénario bien ficelé et un jeu d’acteurs excellent. Emballez le tout dans une Angleterre Victorienne aux décors somptueux, et vous comprendrez bien vite pourquoi la série mérite d’être connue. Bien entendu, on n’est pas dans Downtown Abbey, et aux ficelles de l’intrigue viendront se greffer des monstres bien connus comme les cadavres animés du docteur Frankenstein, quelques vampires ou encore Dorian Grey et son portrait macabrement célèbre. Tout y est pour une franche réussite, qu’on ne regardera toutefois pas forcément en famille, la cause à une violence parfois assez marquée.
Mais le mieux n’est-il pas l’ennemi du bien ? Tous ces mélanges ne finissent-ils pas par faire de Penny Dreadful une soupe indigeste où il ne manquerait plus que Borat et Bart Simpson pour tomber dans le grand n’importe quoi ? Pas dans ce cas-ci, heureusement, grâce au talent des excellents scénaristes, qui arrivent à ménager à la fois la trame principale de l’intrigue, et à donner de l’épaisseur à chaque personnage, principal ou secondaire. Au point que l’on s’attache bien vite à miss Ives ou à monsieur Chandler, mais également aux seconds couteaux comme Sembene, l’Africain menaçant et fidèle qui a mis son cœur au service de Sir Malcom Murray, ou l’extraverti Ferdinand Lyle et ses petites bouclettes aux multiples reflets de feu.
La série prend ses bases sur la recherche de la fille de Sir Malcolm, meilleure amie depuis l’enfance de miss Ives, dont on suspecte l’enlèvement par une troupe de vampires sanguinaires. Petit à petit, la série s’enfoncera dans les démons et côtés cachés de chacun de ses protagonistes, jusqu’au cruel et castrateur épisode final de la saison 2 qui vient de tomber, nous obligeant à attendre le printemps prochain pour découvrir la suite de nos attachants interprètes. Raconter l’intrigue serait une énorme erreur, tant elle se laisse découvrir, alors si pour vous l’été est synonyme d’ennui, prenez un petit abonnement à Netflix, et faites-vous un mini marathon de Penny Dreadful, avec 18 épisodes au total produits jusqu’ici, vous devriez vite rentabiliser vos quelques euros, mais attention, ça risque d’être difficile d’attendre la suite, soyez prévenus ;)
Je conclurai donc en vous disant que je suis complètement tombé sous le charme de cette série, et je ne peux que vous encourager à y succomber également. Si c’est déjà le cas, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé.
Le trailer officiel de Penny Dreadful:
Pensez à visiter le site officiel de Penny Dreadful
William
Je ne possède pas encore d’enceinte portative et du coup ce serait une chance de remporter celle-ci qui a l’air vraiment top.
Perso j’ai tout de suite accroché, et mon épouse est maintenant fan de Dorian Gray, du coup ça aide à la motiver à regarder les épisodes les uns derrière les autres. Vivement la saison 3 :D
Très bonne série, avec du sens de la profondeur et beaucoup de réflection sur l homme, le divin, la mort l amour etc…
Série bien sympa.