Le travail de détective démoniaque de John Constantine n’est pas encore terminé.
Près de 20 ans après la sortie du film Constantine (2005), Keanu Reeves devrait rempiler en tant que démonologue et exorciste certifié dans une suite, selon des articles de Deadline et Variety. Les deux sites spécialisés ont confirmé que Warner Bros travaille actuellement sur le projet pour faire revenir le personnage iconique de DC Comics.
Une suite cinématographique plutôt qu’une série pour une plateforme de streaming
Cette suite au film Constantine de 2005, qui avait reçu un accueil mitigé à l’époque, fait revenir Akiva Goldsman au scénario et le réalisateur Francis Lawrence. Ce dernier avait d’ailleurs commencé sa carrière de réalisateur sur ce film, mais a depuis dirigé de gros projets comme la saga The Hunger Games ou encore Je suis une légende avec Will Smith. Goldsman’s Weed Road Pictures produira le film aux côtés de J.J. Abrams et Hannah Minghella.
Entre-temps, d’autres adaptations du personnage de DC Comics Constantine ont vu le jour. Nous pouvons citer par exemple l’adaptation en série pour la chaîne américaine NBC (2014-2015). Plus récemment, le détective démoniaque est apparu dans The Sandman sur Netflix. Mais cette suite cinématographique en préparation marque le retour de Keanu Reeves dans le rôle après presque deux décennies.
Une série dérivée de Constantine produite par J.J. Abrams était également dans les tuyaux pour la plateforme de streaming HBO Max, mais selon les sources de Deadline et Variety, elle a été annulée après deux ans de développement. Cette série, qui devait être proche de la bande dessinée Hellblazer dont le personnage de Constantine est originaire, est une des victimes collatérales résultant de la fusion des sociétés Warner Bros et Discovery.
Variety et Deadline rapportent aussi que Madame X, une série basée sur le personnage DC Comics de Madame Xanadu, a également rejoint une liste grandissante d’adaptations de licence qui étaient prévues sur HBO Max. Warner Bros a notamment annulé Batgirl en août après avoir affirmé que le film était « irrécupérable », une excuse facile pour le studio afin d’économiser de l’argent.