J’ai vraiment eu du mal à commencer Person of Interest au moment de sa sortie. Il faut dire que c’est la première apparition de Michael Emerson depuis Lost, où il incarnait le personnage de « Benjamin Linus », rôle si marquant qu’il m’était difficile de le voir incarner un autre personnage. Sous les conseils de proches qui n’ont cessé de me vanter les mérites de cette série, je m’y suis replongé et je dois dire que j’ai bien fait. La série monte en puissance épisode par épisode et voici mes impressions après avoir visionné les deux premières saisons.
Person of Interest : Big Brother is watching you
Le pitch de Person of Interest donne la réplique à Georges Orwell, auteur du célèbre récit d’anticipation 1984, et nous propose une société hyper connectée dans un futur proche où la vie privée n’est plus qu’une notion abstraite. Le gouvernement a mis sur pied une machine disposant d’algorithmes permettant d’anticiper les crimes en se basant sur les images des caméras du monde entier, mais aussi sur les écoutes téléphoniques. La machine détecte aussi bien une menace d’état qu’un petit crime de quartier et puisqu’il est physiquement impossible de s’occuper de tout, le gouvernement a mis en place un filtre pour se focaliser sur les menaces « réellement » importantes, en délaissant une bonne partie jugée « non prioritaire ».
Son inventeur, Mr Finch, ne supporte plus qu’on laisse ces petits crimes sur le côté et créé une cellule d’intervention sécrète. Rapidement il recrute John Reese, aka « L’homme au costume », un ex agent de la CIA, plein de ressources qui aura pour rôle de jouer les super héros. Un problème persiste et donne sa saveur à la série : quand la machine désigne le nom d’une personne, ils ne savent jamais s’il sera l’auteur du crime ou la victime.
Cette série au petit air de “Watch Dog” qui propose un contexte inédit, totalement maitrisé, tant sur le fond, que sur le forme.
Person of Interest : Mon avis après 48 épisodes
La série débute par un enchaînement d’épisodes où une certaine forme de schéma se répète : la machine tire un numéro, ils enquêtent et approfondissent sur les personnages secondaires avant le dénouement final plus ou moins surprenant. Autant vous dire que si ce contenu léger reste agréable à visionner, j’ai une nette préférence pour les séries sous forme de films interminables creusant chaque trait des personnages… C’est d’ailleurs pour cette raison que lors de ma première tentative j’avais abandonné la série à l’épisode 6.
Forte heureusement pour moi, on m’a bien conseillé et j’ai refait une tentative qui m’a permis de découvrir que la série laisse petit à petit apparaître une trame de fond intéressante expliquant l’origine de cette fameuse machine et du lien unissant les personnages principaux.
Vers la fin de la première saison et durant la saison 2, cette trame de fond prend le dessus et propose une série très consistante comme je les aime sur base de complots, conflits d’intérêts et d’un tas d’histoires sous-jacentes que je me garde bien de vous divulguer pour préserver votre plaisir.
Les acteurs sont très bon, notamment les rôles principaux Michael Emerson et Jim Caviezel mais d’autres bonnes surprises sont aux programmes avec des seconds rôles pétillants comme l’agent Carter (Taraji P Henson) et Fusco (Kevin Chapman) mais aussi Elias (Enrico Colantoni) le parrain de la mafia russe qui je l’espère aura encore un rôle à jouer dans la suite des événements.
Le tout forme un panorama visuel intéressant qui contient tous les ingrédients addictifs favoris des sérievores et dès lors je ne peux que vous recommander de vous laisser tenter par cette série au petit air de Watch Dog qui propose un contexte inédit, totalement maitrisé, tant sur le fond, que sur le forme.
Plus d’infos sur le site officiel : http://www.cbs.com/shows/person_of_interest/
N’hésitez pas à me laisser vos commentaires sur Person of Interest, vos questions ou interrogations sans me spoiler la saison 3 si vous l’avez déjà vue !
A très bientôt sur Sitegeek
Gwen
Vraiment une chouette série, j’ai la saison 1 sous le coude depuis un bon bout de temps, je n’ai vu que les deux premiers épisodes. J’ai pas tout compris de prime abord mais je pense que je vais m’y remettre dans pas longtemps parce que j’aime beaucoup l’intrigue (même si je n’ai pas encore tout compris à l’histoire…).
Ah oui faut vraiment t’y mettre quand t’as un peu le temps, c’est pas mal. Après c’est consistant avec 24 épisodes par saison ! La saison 4 va bientôt reprendre aux USA