Les plus petits trous noirs sont maintenant repérés grâce à ce nouveau détecteur d’ondes gravitationnelles.
Les universités de Namur (UNamur), de Bruxelles (ULB) ainsi que l’École Supérieure de Paris-Saclay (ENS) ont mis en place un dispositif permettant de détecter des trous noirs de la taille d’une balle de tennis. Ce détecteur sera utilisé pour localiser les potentiels trous noirs, mais aussi les étudier. Équipé d’une antenne, il arrivera à déterminer la position de ce phénomène dans l’espace.
Le fonctionnement du détecteur
Cet appareil utilise une antenne particulière. Cette dernière est composée d’une structure entourée d’un champ magnétique. Si une onde gravitationnelle pénètre dans le périmètre couvert par le champ magnétique, cette antenne génère un champ d’ondes électromagnétiques à l’intérieur de la cavité métallique.
Il serait alors possible d’utiliser ce détecteur afin de pouvoir observer les ondes gravitationnelles qui ont été émises après le Big Bang. Le travail de recherche est cependant orienté autour des trous noirs et de leurs formations : cet objet cosmique dans lequel même la lumière ne peut pénétrer. Comprendre leur fonctionnement pourrait permettre de réaliser de grandes avancées dans le domaine.
Une véritable avancée technologique
L’objectif est de chercher à comprendre l’origine de l’univers en analysant les ondes gravitationnelles émises par les trous noirs. En effet, il semblerait que ces derniers se soient formés quelques secondes après le Big Bang, à l’origine de l’univers. C’est ainsi une véritable prouesse qui est réalisée en matière de cosmologie et de physique théorique. En poussant les recherches, il serait même possible de comprendre l’origine de la matière noire de l’univers !
À ce jour, cette création a été brevetée. Elle attend ainsi d’être mise en application, les experts réalisent un prototype de la machine afin de pouvoir obtenir des résultats plus concrets, mais le travail est très prometteur.
Impréssionant, non?
Gwen