Tous ceux qui se sont intéressés de près à l’impression 3D savent qu’il existe deux technologies principales : l’impression par dépôt de filaments et l’impression par durcissement de résine. Les deux procédés reposent sur un principe additif : les couches de matériaux se succèdent afin de donner vie en trois dimensions à un objet dessiné sur ordinateur. Mais quelles sont les différences notables entre les deux ? Quels sont leurs avantages et inconvénients ? Je vais tout vous dire.
Imprimante filament
En anglais, on parle de FDM, pour Fused Deposition Modeling. On vient donc déposer des couches les unes sur les autres, afin de modeler la pièce de notre choix. Pour cela, un filament plastique est chauffé, jusqu’à ce qu’il devienne assez malléable pour traverser une buse métallique, et être déposé précisément, afin d’obtenir un objet. Lorsqu’il refroidit, le plastique se solidifie, la pièce est imprimée et fin prête.
Les points forts de cette technologie sont :
- Le coût relativement faible des bobines de plastique (20€/kilo environ)
- La facilité d’entretien de la machine
- L’absence de post-traitement des pièces imprimées
- Une communauté mondiale de makers très actifs et proposant des pièces et créations variées
Malgré tout, on relève quelques points faibles :
- La grande diversité des imprimantes sur le marché, qui perd un bon nombre de novices
- Le manque de précision relatif et de solidité pour des pièces techniques
Imprimante résine
Cette technologie a également son acronyme, SLA, pour stéréolithographie. La méthode est bien différente du dépôt de filaments. Ici, un bac est installé au-dessus d’un écran LCD. Ce bac est rempli de résine liquide, qui a pour particularité de polymériser, donc de solidifier, lorsqu’un rayonnement ultraviolet (UV) est appliqué sur celle-ci. Un plateau d’impression est plongé dans le bac, et chaque pixel qui s’allume sur l’écran LCD vient faire solidifier la résine. Une fois une couche achevée, le plateau remonte de quelques micromètres, et une seconde couche vient durcir, selon la forme imposée par l’allumage des pixels. En résumé, une “tranche” horizontale de l’objet à imprimer est affichée par l’écran LCD, et la résine en contact avec les pixels allumés se solidifie presque instantanément.
Cette technologie est dotée de plusieurs points forts :
- Une précision digne de pièces professionnelles
- Un mode de fonctionnement plug-and-play pour la plupart des machines sur le marché
- Une démocratisation certaine et un fort développement de la communauté
Mais, car il y a toujours un mais, la technologie SLA a quelques défauts :
- Un coût de fonctionnement et des consommables élevés (environ 50€/kilo de résine)
- Un post-traitement des pièces conséquent (durcissement final aux UV, lavages…)
- Un temps d’impression plus long, à pièce équivalente, que l’impression FDM
Imprimante 3D : une nouvelle impression et des objets réels
Une imprimante 3D permet une impression technique de très haut niveau de nombreux produits créés à l’aide d’une image. Bien entendu, cette impression est spécialisé dans un type d’impression idéal au préalable. Par exemple, une imprimante 3D pour le bâtiment sert exclusivement au bâtiment.
Cependant, pour le grand public, il existe des impressions 3D universelles pour de petits objets de tous les jours : flacon, masque de super héros, bouteille de 50 cl, il y a une panoplie d’objets à créer. Avec ce type d’impression qui possède quelques années, de petits génies français s’amusent à concevoir des objets du quotidien avec des améliorations.
Anycubic Vyper – Test de l’imprimante 3D FDM intuitive et abordable
Par exemple, des Français ont conçu des visières de protection pendant la période de confinement en 2020. C’est le type de produit que chacun peut réaliser chez soi en quelques heures. Évidemment, selon le modèle d’imprimante 3D, le temps d’impression reste différent et unique à chaque modèle.
Une imprimante de ce calibre permet de révolutionner le quotidien des Français. En effet, pour les ingénieurs, c’est un outil utile pour concevoir des modèles et prototypes. Il est vrai que beaucoup de passionnés en automobile, en aéronautique ou pour les armées s’amusent à reproduire leur véhicule favori.
Un rôle très important pour les ingénieurs
Si certains se posent encore la question de qu’est-ce qu’on peut faire avec une imprimante 3D ? Ils ont de nombreuses réponses. L’imprimante en trois dimensions change la manière de visualiser des maquettes ou des objets. Elle rend accessible l’expérience scientifique pour les particuliers.
En misant sur une imprimante qui permet aux Français passionnés de création, la science et l’ingénierie s’invitent dans les maisons françaises. Bien entendu, il faut configurer l’imprimante de manière à le produit souhaité soit au plus proche de la réalité de la maquette. En tout cas, avec une imprimante de cette dimension, il y a une grande créativité.
Vous retrouverez prochainement sur Sitegeek le test complet de l’imprimante 3D SLA Anycubic Photon Mono. Vous pourrez alors vous faire une idée plus précise de ce qu’est l’impression résine, et ce qu’elle permet !
La technologie FDM sera également abordée plus en détail, restez connectés, à très bientôt !
Clément