Ce samedi j’ai soufflé ma 31ème bougie, une occasion de plus pour mes amis de m’organiser une surprise et de m’embarquer de nouveau dans de folles aventures.
The Dark Dreams : le concept.
Arrivée chez moi au beau milieu de l’après midi, mes deux meilleurs amis m’attendent de pieds fermes :
– Allez Alex ! Tu montes te changer ! Prends des fringues décontractées, mais surtout que tu n’as pas peur de tâcher ou de déchirer…
Un peu perplexe, je m’exécute. Non pas que ça m’étonne de la part de mes amis, on a déjà vécu tellement de folles soirées ensemble ! Mais surtout : je ne sais pas où je vais, ni à quoi m’attendre. Un paintball ? Une session d’accrobranches ou un saut à l’élastique (oh mon dieu non ! j’ai le vertige !) ? Ce qui m’attendait était bien pire !
Connaissant ma ville, je me rends rapidement compte que nous nous dirigeons vers le quartier de Saint Loup. Ma pote Meva me parle depuis des mois de son envie d’une session au “The Dark Dreams”, qui comme par hasard se trouve non loin sur le boulevard Mireille Lauze. Mais qu’a donc à nous offrir ce lieu étrange ?
Concept résumé par le site officiel :
“Adeptes de sensations fortes et de grands frissons : vivez vos pires cauchemars au travers d’un spectacle hanté des plus réalistes ! Acteurs, effets spéciaux, décors immersifs et interactifs, Dark Dreams vous propose une aventure hors du commun. Le parcours, semé d’embuches, vous réservera de nombreuses surprises ! Personne ne sait quand et comment vous en ressortirez… En groupe de 2 à 12 joueurs, venez relever le défi dans ce labyrinthe de l’horreur de 600m2 !”
“Dark Dreams s’adresse à un large public, de 9 à 99 ans”. 9 à 99 ans qu’ils disent ! Personnellement, je pense qu’il faut avoir une sacré paire de c******* pour tenter l’expérience si on a moins de 15 ans, et rester bien accroché à son pacemaker si on approche des 99 ans !
Rien à voir avec un Escape Game
S’agit-il d’un Escape Game ? Absolument pas ! Cela s’apparente plutôt à un spectacle vivant sur le thème de l’horreur. Il ne s’agira en aucun cas de résoudre des énigmes pour avancer dans l’aventure! Pas de temps à battre et pas de record non plus. Les équipes suivent un chemin, via un labyrinthe géant plongé 80% du temps dans la pénombre.
Épileptique, enceinte ou cardiaque ? Le jeu n’est pas conseillé pour vous ! Pour les claustrophobes : les couloirs du labyrinthe font tous 1 mètre de large et le plafond est à 2,20m – 3m de hauteur selon les endroits. Donc, à vous de voir si vous arriverez en plus à surmonter vos propres démons !
Il est conseillé de venir en tenue décontractée, sans avoir peur de la salir ou l’abîmer. Pas d’objets de valeur non plus ! De toute façon dans la pénombre et face aux monstres… cela ne vous sera d’aucune utilité ! (à moins de tomber malencontreusement sur le zombie de Karl Lagerfeld)
Il existe à ce jour simplement un niveau “classique” disponible au quotidien. Des thématisations du labyrinthe et des événements particuliers (Halloween, Noël…) sont prévus pour ceux qui auraient envie de se faire encore plus peur! Une version “découverte” pour les enfants est également possible. Ce parcours est similaire à celui des adultes, seulement les acteurs se transforment en accompagnateurs et les groupes d’enfants sont munis d’une torche pour les aider à évoluer dans le parcours.
Les abandons sont assez nombreux dans la version classique. N’oubliez pas que vous y allez pour AVOIR PEUR !
Une expérience TERRIFIANTE
A peine le pied posé à l’accueil, la décoration impose et en jette ! On se rend au comptoir pour signaler notre présence, on tente 2 ou 3 vannes pourries pour tenter de détendre l’atmosphère (et moi aussi au passage !), sous le regard imperturbable de l’employé, qui d’un ton froid nous recadre et remonte d’un cran mon “flipomètre”. Ça annonce bien la couleur… on n’est pas là pour plaisanter ! Personnellement, ça m”a fait penser aux agents de la Tour de la Terreur chez Disney qui sont à fond dans leur rôle.
Avant de commencer l’aventure, un petit briefing s’impose. Et mine de rien, il est très important d’y être particulièrement attentif. Après avoir signé une “décharge”, où vous vous engagez à ne pas porter atteinte à votre sécurité ainsi qu’à celui du personnel, sous peine d’être exclu de la partie sans remboursement possible (ce qui est logique), un membre de l’équipe (autant à fond dans son rôle que la personne de l’accueil) vous rappelle le principe du jeu ainsi que les “règles”. Les acteurs ont le droit de vous toucher (on ne parle pas de tripotage bien sûr !), et il est à noter que vous débattre ne sert pas à grand chose… Il vaut mieux jouer le jeu. Si un des joueurs souhaite abandonner l’expérience, il lui suffit de se placer devant une caméra et de croiser les bras en l’air.
A la fin de ce petit brief, je vois un premier jeune homme (entre 15-17ans) sortir en pleurs, essoufflé et tremblotant, suivi par son amie qui était dans un état guère mieux que le sien…
Regard paniqué vers mes amis : “Nan mais ça a l’air d’être chaud sa mère ! Je veux m’amuser moi ! Pas me taper une crise de spasmophilie !”
Les abandons sont nombreux
Je ne décrirai pas en détail mon expérience, ce serait trop dommage de spoil ! Mais je peux vous dire que c’est très immersif. Les décors, les maquillages, tout est super bien travaillé !
Les premières minutes ont été éprouvantes pour moi car la proximité avec les acteurs et le réalisme des scènes m’ont déstabilisés. Ne sachant pas à quoi m’attendre, je m’étais fait tout un monde de ce qui pourrait arriver. Pour vous dire, à un moment donné, prise de peur, j’ai tenté de repousser un acteur, ce qui n’a pas servi à grand chose car il avait évidemment plus de force que moi. Soit j’utilisais mes compétences de judoka, soit j’abandonnais, soit je me laissais faire. Tant bien que mal j’ai opté pour la troisième solution !
Ce premier gros moment de panique passé, j’étais “bercée” (pas sûr que ce soit le bon mot en fait) entre moments de frayeur et complicité entre amis. D’ailleurs, c’est fou comme on devient rapidement tactile ! Je me suis littéralement accrochée pendant toute l’aventure à mes potes (encore désolée pour Fifou qui en a fait les frais !). Que voulez-vous… je suis très câline !
A la fin de l’aventure, il nous prend un énorme fou rire nerveux collégial, et je me rends compte que les prochains à attendre leur tour nous regardent particulièrement “amusés”.
Tu m’étonnes. Sur la journée, je suis celle qui a le plus usé ses cordes vocales ! Une bonne tisane au miel n’a pas été de trop le lendemain, je vous le dis !
Conclusion
Pour résumer, malgré beaucoup d’appréhension et quelques moments de panique, j’ai adoré l’expérience ! J’ai eu ma dose de sensations fortes pour quelques semaines, mais je n’hésiterai pas à revenir. Je commence déjà à en parler tout autour de moi (amis, famille, travail…). Des événements thématiques sont régulièrement organisés. Le vendredi soir, le labyrinthe de l’horreur passe en mode “Hardcore” (pas sûr que je sois encore prête pour ça !), et du 5 au 14 avril il passera en mode “Dark Circus”!
Marseillais ou de passage non loin de notre belle cité phocéenne : n’hésitez pas; foncez !
Plus d’informations sur le site Dark Dreams.
Petit aparté pour remercier 1000 fois mes amis d’être aussi géniaux, d’avoir réussi à me supporter tout au long de l’expérience, et de me faire vivre de folles aventures ! Je ne pouvais pas rêver meilleure journée pour mon anniversaire !
A bientôt sur Sitegeek.
Alex