Lorsqu’on parle d’une planète recouverte d’eau, on pense tout de suite à la possibilité de la présence de la vie et de la possibilité d’en faire une nouvelle terre d’accueil. A-t-on trouvé la bonne cette fois ?
Des astrophysiciens canadiens ont annoncé avoir fait une découverte majeure, des exoplanètes recouvertes jusqu’à 50% d’eau. L‘information initialement présentée par la revue Nature Astronomy a été relayée par le blog de la NASA. Ces derniers seraient localisés à environ 218 années-lumière de nous dans la constellation de la Lyre.
Un troisième type de planète
Les astrophysiciens canadiens ont en grande partie observé ces deux exoplanètes grâce aux télescopes spatiaux Spitzer et Kepler. Mais si la découverte de nouvelles planètes est devenue anodine depuis quelque temps, la grande particularité de ces dernières concerne leur nature même. Auparavant, il a toujours été considéré deux types de planètes : les planètes rocheuses et les planètes gazeuses. Pour le cas de Kepler-138-d et Kepler-138-c, les astrophysiciens ont prouvé que les matériaux qui les constituaient étaient plus légers que la roche, mais plus lourds que l’hydrogène ou l’hélium. C’est ainsi qu’ils ont conclu que ces deux planètes étaient constituées en grande partie d’eau.
Mais pas de l’eau liquide
Cependant, il ne faut pas imaginer des planètes ressemblant à Miller du film de science-fiction Interstellar. Ces planètes ne sont pas couvertes d’eau liquide en surface, où vous pourrez flotter. En effet, Kepler-138-d et Kepler-138-c sont assez proches de leur étoile, en dehors de la « zone habitable ». L’eau ne peut être présente que sous forme de vapeur en suspension et à haute pression, que les scientifiques appellent fluide supercritique. La température de l’eau serait probablement supérieure au point d’ébullition et on parle alors d’environ 2000 kilomètres de profondeur. Néanmoins, l’espoir de trouver de la vie n’est pas vain pour les astrophysiciens, mais se trouve un peu plus loin. En effet, dans la zone habitable autour de cette naine rouge, une autre planète a été détectée et elle a déjà été baptisée Kepler-138 e.