La voiture électrique est-elle réellement la solution pour préserver notre environnement ? Dans tous les cas, nous ne sommes qu’au début de l’ère de la VE. Beaucoup de changements sont encore attendus.
La pollution est bien la principale raison qui a poussé l’Union européenne à interdire les moteurs thermiques à partir de 2035. Et pourtant, les voitures électriques, les remplaçants désignés de nos voitures à combustions traditionnelles, ne sont pas exempts de tout reproche. En effet, même s’ils ne libèrent aucune molécule de CO2 en roulant, leur processus de fabrication est polluant. La batterie est surtout l’élément pointé du doigt. Cependant, une étude a démontré qu’un autre élément de la VE est aussi concerné.
Une étude menée par la marque au losange
Renault, la marque française, a choisi Automobile Magazine pour rendre publique son étude sur l’impact environnemental des voitures électriques. Celle-ci portait sur la Clio, une voiture hybride, et la Zoé, une voiture entièrement électrique. Le résultat de l’étude affirme que c’est la tôle qui est l’élément le plus polluant pour les deux voitures. Les métaux représentent en effet plus de 70% du poids total de la voiture, et les réduire permettrait de faire des économies importantes.
Toutefois, cette réalité n’efface pas la part importante de la batterie dans la pollution. Plus précisément, c’est l’extraction du lithium, l’élément principal qui constitue la batterie, qui est polluante.
La solution : réduire la tôle et rapatrier la production en Europe
Réduire l’utilisation de la tôle est une excellente idée pour réduire la pollution des VE. Mais en plus, cette stratégie comporte un autre avantage, elle permet de réduire le poids du véhicule. De cette manière, il n’est plus nécessaire d’équiper les VE d’autant de batteries. Le besoin en énergie est ainsi réduit, alors que la voiture pourrait gagner en autonomie, étant plus légère.
L’autre solution est de rapatrier les unités de production en Europe. En effet, les usines asiatiques sont plus polluantes que celles sur le vieux continent. C’est valable à la fois pour la fabrication des métaux que pour la conception des cellules pour les batteries.