À l’approche de Noël, tous les regards se tournent vers les dernières innovations technologiques à glisser sous le sapin. Parmi elles, le Phantom de Devialet, une enceinte connectée au design audacieux et aux performances sonores impressionnantes, promet de révolutionner l’expérience auditive. Plongeons dans l’univers de ce produit “made in France” qui allie luxe et technologie.
Points Clés
- Innovation et qualité française : Devialet, une start-up devenue une référence dans le haut de gamme audio, propose avec le Phantom un produit alliant style, innovation et fabrication française.
- Design et ergonomie : Le Phantom se distingue par un design unique qui pourrait susciter la controverse, mais son aspect pratique semble compromis par une ergonomie délicate, rendant son transport et son installation plus compliqués.
- Performance sonore : Malgré des basses parfois sous-exploitées, le Phantom excelle dans la restitution des aigus et des médiums, offrant une expérience immersive, surtout à une distance appropriée.
- Connectivité simplifiée : L’enceinte est équipée du Bluetooth, facilitant ainsi la connexion immédiate avec divers appareils, bien que l’absence de compatibilité AirPlay et de ports plus universels comme le USB ou le Jack soit à noter.
- Expérience utilisateur complexe : L’usage du WiFi nécessite l’application Spark de Devialet et peut s’avérer fastidieux avec des bugs lors de l’installation, limitant l’accès à certains services de streaming sans l’achat d’accessoires supplémentaires.
Vous pouvez consulter également le test du Devialet Phantom Reactor.
Une après-midi avec le Phantom
Le petit Frenchy qui voulait devenir grand. Devialet, c’est la nouvelle marque de son tendance. Cette start-up lancée en 2007 est rapidement devenue une référence des amplis ultra haut de gamme. Mais Devialet est plus qu’une marque : c’est un concept marketing alliant style, innovation, et production 100 % made in France. Le tout servi avec un discours qui dégouline de superlatifs…
Phantom : l’invasion a démarré
Fin 2014, après une énorme campagne de teasing, Devialet a dévoilé Phantom, sa première enceinte connectée. Unique par son style, elle a tout de suite fait le buzz. Devialet assure que c’est « la meilleure enceinte sans-fil au monde » ! En tout cas, elle n’est pas donnée : la version classique que nous avons testée coûte 1700€, alors que la version Silver, encore plus puissante, atteint les 2000€ ! La cible est claire : un public aisé, bobo-branché-BCBG.
Packaging : un seul mot, WAOW !
Déballer le Phantom, c’est en prendre plein les yeux. L’enceinte est enveloppée dans un cube au graphisme intrigant et mystérieux. Le genre de carton que l’on peut exposer sur une étagère… Le déballage est simplissime : on ouvre la boîte comme un livre, et hop, l’enceinte et déjà debout, libre, sur un petit support ! Vraiment bluffant.
Par contre, la boîte ne déborde pas d’accessoires : un petit livret, plié en origami, et un câble alim (dont l’étrange connecteur n’est vraiment pas pratique). Visiblement, le Phantom se suffit à lui-même !
Design : vous avez dit casque de moto ?
Superbe ou horrible ? Quoi qu’il en soit, le Phantom ne passe pas inaperçu ! Comment qualifier son design ? Aspirateur ? Casque ? Cette sphère allongée en plastique laqué est à la fois séduisante et bizarre. On apprécie néanmoins le souci du détail, la rosace centrale, les marques gravées sur des plaques d’acier latérales.
Ce vaisseau spatial du futur n’a qu’un petit bouton à l’arrière. Tout semble fluide et intuitif. À part un gros détail : cet horrible câble alim tout jaune. On dirait vraiment que Devialet l’a piqué au chantier d’à côté !
Le plus fascinant, c’est son système de “grandes oreilles”, sur les côtés. Deux sphères blanches qui se réveillent, et dansent au rythme des fréquences basses. Une idée hyper magique pour « voir le son ». On reste facilement de longues minutes à observer ces mouvements hypnotiques.
Par contre, il y a un souci. Si le Phantom est très stable, il n’est pas du tout ergonomique ! Imaginez un gros truc tout arrondi de 12 kilos, sans poignées… On a peur d’abîmer les oreilles, ça glisse comme une boule de bowling… Les revendeurs Devialet confirment de nombreux retours au SAV pour « chute de Phantom ». Prudence, donc !
Connectique : le Bluetooth, c’est la vie !
Alléluia ! En dotant son enceinte d’un accès direct Bluetooth, Devialet a tout compris. Parfois, on a juste envie que ce soit simple !
Tout n’est pas parfait, et l’on regrettera l’absence de compatibilité AirPlay (absurde pour un produit ciblant la même clientèle qu’Apple). Le Phantom est WiFI, mais il faudra comme trop souvent créer un réseau spécifique par Spark, une appli dédiée (ou un routeur : le Dialog). Côté entrées, hormis l’inévitable prise réseau, la Phantom ajoute au moins une entrée optique pour les TV et jeux vidéo (pour un Phant-home cinema !). Petit bonus, la machine est compatible CPL.
Bon, encore une fois, on regrettera l’absence de port USB ou Jack. Mais au moins, il y a une solution pour chaque usage. La concurrence ne peut pas toujours en dire autant !
Prise en main : la version simple ou compliquée ?
Plug&Play ? Instinctivement, on allume le Phantom et on le cherche dans sa liste Bluetooth. Mais pas si vite… Devialet a voulu donner une « touch » à la mise en route. La boule blanche émet quelques sons, active ses oreilles, puis joue une boucle sonore pour dire qu’elle est disponible.
Dès lors, le Bluetooth est rapide et efficace, et répond bien au switch entre appareils. On constate très peu de latence. Un regret : la gestion du volume n’est pas claire. Parfois, le smartphone est à fond, et le son reste bas. On a trouvé la solution par hasard : il existe une appli “Phantom” qui permet de gérer le son en Bluetooth. Devialet aurait pu le préciser quelque part, quand même !
L’autre moyen de piloter le Phantom, c’est en WiFi. Il faut alors utiliser la (jolie) application Spark. La configuration est normalement assez rapide, et plutôt bien guidée. Mais ça, c’est la théorie. Dans notre test, il a fallu trois reset et cinq tentatives pour boucler l’opération !
Une fois que tout est en ordre, on accède depuis l’appli à notre bibliothèque musicale. Mais là, c’est le drame : impossible d’ajouter ses comptes de streaming. C’est d’autant plus étrange que Devialet offre trois mois d’abonnement à Tidal pour tout achat de Phantom. En fait, il est obligatoire de posséder un Dialog (le routeur maison à 300 euros). Et encore, l’accès streaming est limité à Qobuz, Deezer et Tidal. Abonnés Spotify, on est désolé pour vous ! De très mauvaises surprises, tout de même !
Bon, vous avez deviné la solution : basculer sur son appli de streaming, et balancer le son en Bluetooth. Pourquoi se compliquer la vie ?
Devialet Phantom Reactor – Test de la puissance à l’état pur !
Son : trop puissant pour être parfait ?
Levons tout de suite le mystère. Non, le Phantom n’est pas la meilleure enceinte sans fil du monde !
Car côté son, l’impression est mitigée. Pour les morceaux très rythmés, type rock ou électro, le Phantom manque de finesse. La puissance est là, on peut crever le plafond, mais on a l’impression que l’intensité prend le pas sur la qualité.
C’est surtout criant pour les basses. Bien sûr, elles sont présentes. Mais selon les morceaux, elles deviennent atrophiées, manquent d’amplitude et de précision. C’est une grosse surprise : on imaginait que ce serait le point fort du Phantom aux grandes oreilles !
À l’inverse, aigües et médiums sont plus que correctes. Le son est complexe, riche, intense. L’harmonie voix-instruments est subtile. Les fréquences hautes sont pointues, piquantes, ciselées. On se sent comme enveloppé dans une bulle sonore, où chaque note prend une dimension spatiale. Enfin, si on se tient à plus de deux mètres, face à l’enceinte : plus près, sur les côtés ou derrière, l’expérience est réellement moins bonne. Un détail important : en Bluetooth, le son a tendance à grésiller, on entend des craquements ponctuels, comme si la bête gérait mal le signal. Étonnant…
Conclusion
Le Devialet Phantom intrigue et fascine par son design futuriste et ses capacités sonores, bien qu’il présente certains défis ergonomiques et techniques. Il se positionne comme un luxe audio destiné à un public averti prêt à naviguer entre ses innovations et ses petites complexités. Qu’en pensez-vous ? Le style et les performances du Phantom justifient-ils son prix ? Partagez vos avis et expériences dans les commentaires.
Et vous, vous aimez le style du Phantom ?
Gwenaël Cadoret (Le Frenchy)
Galerie :
J’ai une paire d’Opéra de Paris depuis 3 ans. La gestion electronique est merdique: ça plante, désappaire, bug régulièrement. La partie logiciel est a améliorer vue le prix du produit… La compatibilité avec une Dione serait le pied… Mais quand tout marche, j’ai les larmes aux yeux par l’émotion retranscrite par ces enceintes… Le son est précis, ample, détaillé, spacialisé, profond et délicat!…
Vous redécouvrez certain morceau grace à une subtilité du son permetant d’entendre les plus petits détails de la scène sonore: un bonheur absolue. Rien à voir avec du son Bose ou Apple!..
Alors je vois malheureusement beaucoup d’avis haineux… C’est une enceinte extraordinaire !! Je l’ai depuis bientôt 3 ans. La puissance et la qualité par rapport à la taille de l’enceinte, bah y’a pas mieux ! Les basses sont très bonnes, ainsi que les aigus et les médiums.
En effet, l’application et la connexion n’est pas terrible. Mais dire que le Bluetooth c’est de la merde, c’est idiot de dire ça. Entendre la différence entre le Bluetooth et l’optic, c’est très difficile sur une Devialet. Tous les produits devialet, que ce soit les phantom 1 la dione, les Gemini 1/2, ce sont des produits qui s’alignent ou surpasse la concurrence. Sans parler de leurs amplificateurs.
Bref, devialet c’est français, et c’est une marque incroyable. Les haineux, allez acheter du JBL pas cher et arrêtez de critiquer.
Hello.
Le test date de 2016-2017. A cette époque il y avait pas mal de soucis.
Les commentaires sont justement datés de cette époque.
Depuis, les choses ont évolué, il y a eu des mises à jour, des évolutions.
Pour autant vous avez raison, une marque française mérite d’être considérée. Mais plutôt Naim que JBL si on veut autre chose 😅
Entreprise immobile et incapable d’écouter ses clients.
Le son est bon, mais il n’y a que cela.
La connectivité est de loin la plus nulle jamais vue sur une enceinte.
Parmi tous mes appareils fonctionnant en AirPlay, le seul qui bug c’est la Phantom I, qui est clairement le produit le plus cher.
J’ai tout fait niveau connectivité pour répondre parfaitement aux nombreuses contraintes demandées par le SAV, mais rien n’y fait.
Ce produit est inconfortable à souhaits et l’entreprise, qui connait ces problèmes depuis de nombreuses années, ne s’en occupe toujours et n’écoute pas ses clients.
Se glorifier d’avoir le meilleur son du monde c’est une chose, mais il faut assumer le côté utilisateur par la suite, sinon ce ne sera qu’un produit bon pour la casse.
J’ai adoré votre marque, j’avais comme objectif d’avoir une Phantom I.
J’ai réalisé cet objectif depuis 1 an et demi, et je regrette mon achat.
Comment une entreprise peut ne pas écouter ses clients à ce point ?
C’est une honte, clairement et un dégoût profond.
N’achetez pas les produits de cette marque, ils ne sont pas fiables.
Exactement le même avis.le son est bon, mais Spotify connect drop toutes les 15mn… un comble pour un produit luxe. Meanwhile mes Alexa a 100€ ont un son de merde Mais au moins elles fonctionnent elles
Faut arrêter avec “meilleur son au monde” ou je sais pas quel autre superlatif. Ces enceintes ont un son correct, mais indigne pour ce prix là. Mettez le même budget dans des enceintes passives audiophiles style Focal et vous aurez toujours une meilleure restitution sonore. Je comprends pas comment les gens ont pas encore compris que le Bluetooth c’était de la m**** de chat pour faire circuler de l’audio haute fidélité.