L’époque est aux abonnements et aux produits dématérialisés, il n’est plus permis d’en douter. La semaine dernière, Apple présentait Apple Arcade, un service de jeu vidéo en ligne et disponible avec un abonnement de 4,99 $ par mois. Le lundi 23 septembre, c’est Google qui a présenté sa contre-attaque avec le Google Play Pass, un abonnement à 4,99 $ par mois qui donne accès à des milliers de jeux vidéo.
Comment savoir quel service choisir ?
Après la musique, les séries et les films, c’est au tour des jeux vidéo d’être conquis par le nouveau modèle économique numérique : l’abonnement illimité. Dans le domaine, c’est Apple qui a lancé la danse et Google vient d’annoncer sa participation à la course. Google a également lancé Stadia, mais Playstation et Xbox proposent leur propre service depuis quelque temps déjà.
Résultat, pour le consommateur, il devient difficile de savoir exactement quel service choisir. Pour éviter de se retrouver à payer beaucoup plus cher que lorsqu’il achetait ses propres jeux, il doit donc se montrer vigilant. Heureusement, des sites comme gaming-compare.fr peuvent lui servir de guide et l’aider à faire son choix à travers les multiples offres parfois un peu opaques.
Que proposent Apple et Google ?
Les services d’Apple et de Google sont au même prix, mais proposent-ils des services de qualité identique ? Pour le moment, il est un peu trop tôt pour en juger étant donné qu’il faudra attendre les premiers tests des différentes plateformes pour se faire un avis technique. En revanche, la quasi-totalité des deux catalogues de jeux a été dévoilée et peut servir de comparaison.
Le service Google Play Pass présente l’avantage de donner accès à toutes les applications du Google Play Store sans jamais payer un centime de plus que son abonnement (sauf pour les achats intégrés évidemment). Cependant, Apple Arcade présente l’avantage immense de proposer beaucoup d’exclusivités. Chacun se fera donc son avis selon ses préférences.
Quelles seront les conséquences pour le marché du jeu vidéo ?
Les conséquences pour le marché du jeu vidéo sont encore difficiles à déterminer à l’heure actuelle. Néanmoins, la préexistence d’une situation identique dans le monde de la VOD permet de se faire une petite idée. Il y a donc fort à parier que cela renforce la position des plateformes qui deviendront alors les principaux éditeurs, à l’image de Netflix.
Ces mêmes plateformes permettront sans doute l’émergence de petits jeux indépendants qu’elles aideront à produire. Néanmoins, il n’est pas sûr qu’elles parviennent à enterrer de sitôt les géants de l’industrie et les plus gros studios de développement également éditeurs. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux réfléchissent à créer leur propre plateforme. Le risque, c’est que le joueur n’aura pas d’autre choix que de multiplier les abonnements…
Et vous, qu’est-ce que vous pensez de la démultiplication des abonnements?
Gwen