Après avoir réédité le célèbre « Crash Bandicoot », et le retro gaming ayant encore et toujours le vent en poupe, Activision nous offre pour cette fin d’année une nouvelle dose de nostalgie, avec notre dragon favori : Spyro !
Un après-midi avec Spyro Reignited Trilogy sur Ps4
Autant vous prévenir, je risque de manquer quelque peu d’objectivité. Spyro, c’est un peu ma madeleine de Proust… Petite anecdote personnelle : étant en charge, à l’époque, de la rubrique « jeux vidéo » du journal de mon collège, mon premier article était consacré à la sortie du premier volet ! C’est donc avec un grand plaisir, non dissimulé, que je reprends ma plume 20 ans après.
Une trilogie
dépoussiérée…
J’ai encore du mal à admettre que les premiers jeux « playstation » puissent être considérés comme « retro », mais force est de constater qu’avec les nombreuses rééditions et la future sortie de la PS1 Mini, je dois me faire une raison… Je me rappelle encore, comme si c’était hier, de mes heures passées à cramer diverses créatures, traquant les trésors cachés dans le but de finir tous les niveaux à 100% !
Bon… assez de parler comme une vieille et passons au vif su sujet : comment se présente notre dragon après son petit coup de lifting ?
Côté graphismes, la qualité est au rendez-vous. En effet, “l’avant-après” est juste frappant. J’avais ressorti ma première Playstation dans un élan de nostalgie il y a quelques temps, et je n’avais pas pu tenir la manette plus de 30 minutes (ça pique les yeux…). Mais là, mes mirettes me disent merci !
Mis à part quelques rares bugs graphiques (comme des effets de textures par exemple), le rendu est sublime. De chaque brin de la pelouse jusqu’au moindre élément des décors : tout est coloré et féerique à souhait !
Les animations des différents personnages ont, elles aussi, été très bien travaillées. Le contrôle de Spyro n’en est encore que plus plaisant, lorsqu’il se déplace avec élégance ou qu’il fonce avec force et rapidité sur ses ennemis. Mieux que ça, je suis arrivée à retrouver ce qui me plaisait tant et tout ce qui faisait le charme de ce petit personnage. Une attention particulière a été apportée à certains détails et quelques “mignoneries”, notamment de nouvelles mimiques lorsque Spyro se lave ou éternue quelques flammèches par exemple.
… un nouveau souffle, mais qui sent encore la naphtaline !
J’aurais tellement aimé vous dire que la réédition de cette trilogie est parfaite… Mais objectivement je ne peux pas. Côté gameplay, le meilleur a été conservé, mais aussi le pire. Mais est-ce vraiment préjudiciable ? En effet, des défauts il y en a… mais ils sont tout bonnement les mêmes que ceux des jeux de base et sont (malheureusement) communs à la plupart des jeux de plateforme sortis à l’époque. On le ressent plus particulièrement sur le premier épisode de la trilogie, avec des niveaux moins riches et plus linéaires.
En revanche, certains défauts auraient eu le mérite d’être corrigés, et je pense tout particulièrement à la gestion de la caméra. Le jeu a beau nous offrir la possibilité de passer de mode passif (le joueur doit lui-même gérer la dite caméra lors de ses actions) en mode actif (la caméra suit le mouvement de vos déplacements automatiquement) : cette foutue caméra m’aura rendue folle bien des fois !
Dans les mondes de glace, où il est “facile” de glisser et de tomber par mégarde, je me suis ramassée bon nombre de fois (et qui oserait remettre en question ma dextérité légendaire ?! >_<). L’exemple est encore plus frappant dans le deuxième volet, où nous devons protéger une patineuse des méchants hockeyeurs (on est dans Spyro, pas Dark Soul !) : la caméra reste figée sur la patineuse, donc impossible pour le joueur de visualiser l’ensemble de la patinoire ou de changer d’angle de vue pour anticiper ses déplacements…
La magie opère !
Malgré les défauts précédemment énoncés, on passe facilement outre. Le premier volet accuse certes quelques marques laissées par le temps, mais le deuxième et le troisième opus relèvent largement le niveau. Dans “Ripto’s Rage”, on retrouve de nouvelles fonctionnalités comme nager, grimper… et tous les défis additionnels proposés par les pnj rencontrés tout au long de l’aventure. Encore mieux dans “Year of Dragon”, où, non seulement nous pouvons jouer notre dragon préféré, mais aussi prendre le contrôle de temps à autre des personnages secondaires : de Sheila (le kangourou) jusqu’à Sparx (l’adorable libellule qui nous suit partout). Pour finir le premier (à 120%, pour les vrais qui sauront accéder au trésor de Gnasty Gnork), il vous faudra compter 12h de jeu. Je n’ai pas encore fini les deux derniers, mais étant plus riches vous pouvez, je pense, aisément rajouter une bonne trentaine d’heures de jeu en plus. Pour 40 euros, le rapport qualité-quantité / prix vaut vraiment le détour.
Résumé des scores
Graphismes
Jouabilité
Plaisir du testeur
Flamboyant
Conclusions hâtives de l’amie Alex
Avec Spyro Reignited Trilogy, j’ai le plaisir de retrouver la féerie du jeu de mon enfance et mon adolescence.
Toutes les sensations et le plaisir que j’ai ressenti à l’époque, derrière ma manette, sont au rendez-vous. Entre animations dynamiques et décors sublimés, les petits comme les plus grands “enfants” y trouveront leur compte !
Plus d’infos sur le site officiel de Spyro the Dragon.
A très bientôt sur Sitegeek
Alex
Flamboyant !
Bande-annonce :
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