Nous étions nombreux à l’attendre, et il aura fallu plus de 6 ans pour que SoulCalibur revienne enfin sur nos consoles dernière génération ! Le même niveau d’excellence est-il toujours au rendez-vous ? Et surtout est-il suffisant pour nous faire oublier ses longues années d’absence ?
Un après-midi avec SoulCalibur VI sur Ps4
22 ans déjà que la licence existe (depuis SoulBlade en 1996) : oui… ça ne nous rajeunit pas ! Et avec un 5ème opus qui avait déçu bon nombre de fans de la première heure, SoulCalibur VI était plus qu’attendu ! Et je ne pense pas exagérer en disant que nous espérons tous qu’il ne s’agisse pas du dernier…
Un retour aux sources, mais pas que…
Kilik, Mitsurugi, Sophitia, Ivy… Au niveau du casting : les habitués ne seront pas dépaysés et les nouveaux venus y trouveront également leur compte, malgré les faux airs de “reboot” que donnent au premier abord le jeu. Côté gameplay, on notera quand même quelques modifications subtiles sur certains coups spéciaux, ce qui permet aux joueurs de sortir d’une certaine routine, commune de manière générale aux jeux de combat.
La bande son est toujours autant orgasmique pour mes oreilles (oui, oui à ce point… !). Mais ça, je n’en doutais pas. Les animations quant à elles sont sublimes, mais rien de transcendant graphiquement parlant malheureusement. Les décors, mis en second plan, sont opaques et manquent cruellement d’originalité, et il en est de même pour les stages, que je trouve aussi trop peu nombreux. La nouveauté réside dans le Reversal Edge, ce fameux « shi-fu-mi » (ou Pierre-Papier-Ciseaux) bien plus complexe qu’il n’en a l’air, et qui fait rager plus d’un joueur.
Cette technique permet à votre personnage de contre-attaquer après plusieurs coups encaissés. Cette contre-attaque, puissante, relève de l’aléatoire certes, mais pas que… Chaque personnage possède son propre enchaînement, avec des bonus de dégâts différents selon les attaques (verticales, horizontales, latérales). On peut donc tromper l’adversaire en encaissant volontairement des coups, pour mieux contre-attaquer derrière. C’est audacieux mais aussi stratégique puisque le combat peut tourner ainsi rapidement à notre avantage, et il faudra donc s’entraîner dur pour pouvoir ruser.
Retour sur la légende…
SoulCalibur VI nous offre deux modes histoires : Balance de l’âme et Chronique de l’âme, qui s’articulent autour de la même intrigue mais de manière différente. Balance de l’âme prend des airs de Rpg, dont vous serez le héros. Dans un premier temps, il vous faudra donc créer votre propre personnage puis aller de mission en mission, afin d’acquérir de nouveaux objets et équipements. Je ne vous le cache pas, l’intrigue est assez lente et pauvre en cinématiques. Mais la variété des missions et les rencontres avec les autres protagonistes compensent ce défaut.
Chronique de l’âme met en scène la même intrigue mais vécue par Kilik, Maxi, et Xianghua. L’histoire qui les lie est cohérente et respecte la timeline principale autour de la mythique Soul Blade.
Geralt : be my guest !
Habituée lors des précédents opus à des guests, certes stylés mais un peu trop cheatés par rapport aux personnages de bases (à un tel point qu’ils étaient ban lors des tournois) : j’ai été agréablement surprise par le traitement apporté ici à Geralt.
Graphiquement très soigné avec un style de combat original, ce dernier offre une prise en main simple et agréable aux joueurs débutants. Il est beaucoup plus équilibré que la plupart des guests des précédentes versions. Ce personnage crève tellement l’écran, qu’il volerait presque la vedette à Grøh et Aswel, nouveaux venus également.
Sans les oublier et pour résumer : Grøh nous offre un style de combat permettant de varier son angle d’attaque, tandis que Aswel dispose d’un deuxième coup Crital Edge quand il passe en Soul Charge. A noter que ses attaques rotatives seront redoutables face aux bourrins qui tenteraient de jouer sans la garde !
Un DLC, justifié … ?
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet très longtemps, mais de base déjà je ne suis pas friande du principe des DLC et préfère de loin acheter un jeu complet. Dans de rares cas, il m’arrive de trouver acceptables les contenus additionnels payants proposés aux joueurs, si ces derniers apportent une réelle profondeur au jeu de base (comme dans le background des personnages de FF XV par exemple, même si les DLC sont dispensables).
Ici, pour 30 euros, vous sont proposés : un nouveau personnage immédiat (Tira) puis 3 prochains par la suite (non annoncés officiellement pour le moment), et 2 modes de créations de personnages supplémentaires. N’étant pas (encore) en possession du SeasonPass en question, je ne peux en juger la qualité actuellement.
Résumé des scores
Graphismes
Scénario
Jouabilité
Plaisir du testeur
LEGENDAIRE
Conclusions hâtives de l’amie Alex
Dans SoulCalibur VI, je retrouve tout ce que j’aime dans la licence : l’accessibilité, une fluidité aussi bien dans les mouvements de déplacements que dans les attaques, et la finesse du système de garde qui rajoute un peu de piquant à chaque combat. J’espère qu’il s’agira bien du retour de la légende et non pas du dernier opus de la série…
Plus d’infos sur le site officiel de SoulCalibur VI.
Je finis ce test avec un retour en images sur le tournoi en avant-première, organisé par le Meltdown Marseille, qui a ouvert ses portes récemment.
Encore merci au staff pour leur accueil et à très vite bien sûr !
A très bientôt sur Sitegeek
Alex
Légendaire !
Bande-annonce :
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