Sommaire :
[epcl_col width=”50″]1) Présentation du concept
2) Les fondamentaux du gameplay
3) Aventures et conclusions
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Rust – La petite maison dans la prairie
Récit des aventures sur Rust de Trunks et ShortCuT
Après de nombreuses débâcles sur un serveur officiel, j’ai trouvé un petit serveur français relativement sympa ( http://rust-servers.net/server/255/ ). Des inconnus m’ont accueilli et filé des vêtements, de la nourriture, un arc à flèche et ouvert les portes de leur maison bourgeoise de 6 pièces avec feu, cuisine équipée et compagnie. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais je vous assure que c’est vraiment plaisant et surprenant sur Rust !
Premiers pas en duo
Ni une ni deux j’invite mon pote Trunks pour me rejoindre sur ce serveur en argumentant la bienséance de la population locale. Entre temps je suis paumé, j’ai perdu mon stuff en mourant bouffé par un loup mutant. Oui ça arrive…
Après quelques heures passées sur Skype en sa compagnie, on finit par se retrouver avec beaucoup de chance …
« Dis t’aurais pas ta torche allumée à tout hasard ? Bah si. »
« Eteins pour voir. Ok »
« Oh #@!! C’est toi j’y crois pas »
On décide alors de se construire une petite hutte à proximité des ressources afin de crafter les éléments de base. (Etape 1 et 2 de la liste de l’article précédent en 5H de jeu).
Nous voilà super motivés, d’une part car on a réussi à survivre et d’autre part car on a réussi à faire quelques trucs concrets.
On se déco tout contents en discutant déjà de nos projets pour le lendemain…
Première désillusion
Le lendemain, Trunks, rentré plus tôt que moi du boulot, se connecte juste par plaisir de revoir notre installation afin de s’assurer que tout va bien… Ce n’est malheureusement pas le cas… Nos sacs de couchages jonchent à même le sol et des joueurs ont pris un malin plaisir à démolir jusqu’au dernier détail de tout ce qu’on avait construit la veille. Pourquoi ? On ne le saura jamais… Il me prévient tandis que je suis au boulot, je suis vraiment dégouté.
Architecte en bois
Par un concours de circonstances, je me suis retrouvé en solo sur la map à essayer de rebâtir nos installations. En connaissant les rouages du crafting, tout va plus vite. J’ai eu pas mal de chance et trouvé de grosses quantités de bois. Vu la vulnérabilité des petits huttes, je me décide d’entreprendre directement de construire une vraie maison. Le souci c’est que sans expérience, j’ai fait n’importe quoi et il m’a été impossible de fermer ma maison… La nuit tombée pendant que je bricolais, un mec avec une mitraillette m’est tombé dessus et j’ai perdu tout mon stuff, encore.
La Vita è Bella
Après avoir digéré cette énième déception, je repars avec Trunks sur le serveur. Je lui raconte mes mésaventures et on se dirige là où j’avais entrepris la construction de ma maison foirée. Une bonne surprise nous attendait tout de même car les fondations étaient toujours là et exploitables. On y installe notre campement et très rapidement, à deux, on arrive à looter tout un tas de truc et à protéger notre demeure avec une porte métallique presque inviolable (enfin c’est ce qu’on croyait). On part explorer la carte dans les zones radioactives en duo pour se stuff à fond en y prenant beaucoup de plaisir.
Enfin on avait atteint cette zone de confort recherchée depuis si longtemps !
L’assaut final
A ce stade de la partie on est vraiment bien. Nous avons de la bouffe et des matériaux à ne plus savoir qu’en faire. Notre maison est protégée par des portes multiples et des containers remplis de nombreux loots. Tandis que je suis en train d’essayer de fabriquer un étage avec des escaliers, je me suis fait tuer net par une balle de M4 venant de loin… merde ! Je réapparais dans la maison avec du stuff plein les caisses mais le problème c’est que le mec qui vient de me tuer reste là, derrière la porte d’entrée. Ils sont plusieurs et ils finissent par avoir Trunks. On se retrouve totalement pris au dépourvu et coincés, à poil, dans notre baraque sans arme.
Ces psychopathes se foutent de nous et rient à l’idée de nous faire la fête…On a confiance en notre demeure et surtout en notre porte métallique si difficilement acquise…. Une demi-heure se passe et l’on se dit qu’ils vont se lasser… Malheureusement une première explosion retentit… ils ont du C4 et explosent, non pas notre porte en métal, mais carrément un des murs en bois. Pfff, on ignorait cette possibilité !
En quelques secondes et dans l’euphorie de nos assaillants, ils nous descendent sans sourciller … Nous revoilà à poil, isolé chacun sur une région indéterminée de la map…. Dégoutés, on se promet de ne plus jamais jouer à ce jeu, avant de ragequit.
Rust – Le bilan de cette version Alpha
Si vous avez eu le courage de lire le récit de mes aventures, vous avez sans doute compris que je suis passé régulièrement de l’addiction au dégout… Le jeu propose une expérience sans commune mesure où l’on apprécie vraiment les petits exploits que l’on réalise aussi infimes soient-ils.
Rust n’est pas spécialement beau, trop lourd pour mon portable pourtant véloce et incompatible à la manette… Néanmoins j’ai passé près de 20H dessus sans vraiment me rendre compte du temps qui passe et serais prêt à replonger dès la prochaine mise à jour majeure.
Il faut dire que cette version alpha est très prometteuse et qu’avec une refonte de l’équilibrage et de certains ajouts, le jeu pourrait devenir épique.
Avec plus d’un million d’exemplaires vendus et tous les mods qui risquent d’apparaitre, je pense qu’on va encore parler longtemps de Rust. Entre temps l’early accès est là. Si vous avez 18€ de trop et qu’être frustré ne vous fait pas peur, lancez-vous sans plus attendre!
Pensez à me laisser vos impressions sur le jeu, nos aventures et ce format d’article en 3 parties ça fait toujours super plaisir. Partagez le sur les réseaux sociaux s’il vous a plu.
À Bientôt
Gwen