Avez-vous la moindre idée du nombre de jeux Lego (de ce genre-ci) qui sont sortis sur consoles depuis le premier Lego Star Wars sorti en 2005 ? Non ? Hé bien je vais vous le dire moi. Ce Lego DC Super Villains est le 30ème (tout supports confondus) ! Mais comment voulez-vous que l’on ne se lasse pas ? Pas compliqué, faites comme moi. Laissez tomber la franchise plusieurs années jusqu’à avoir un épisode qui vous parle. Et je peux vous dire que je suis plutôt content d’avoir repris les briques en main.
Une après-midi avec Lego DC Super Villains sur Xbox One
Avant qu’on ne me jette des cailloux (ou des briques…), j’ai utilisé l’orthographe originale pour le titre car dans ma tête “Villains” a plus de sens que Vilain. Car ce second s’apparente, pour moi, plus à un trait physique que de méchanceté. Ceci étant dit; l’histoire de cet épisode Lego DC Super Villains a la bonne idée de mettre en scène les personnages de l’autre Terre (baptisée étrangement pour l’occasion “Terre 3”). Si vous n’avez pas lu le comics je ne peux que vous inviter à le faire. Surtout que celui-ci n’a pas grand rapport avec le scénario du jeu.
Dans ce genre de jeu je m’attends souvent à ce que le scénario ne soit qu’un fil rouge permettant de casser des briques à gogo. Mais étonnamment Lego DC Super Villains s’en sort divinement mieux. Les Ultraman, Superwoman et consort de l’autre terre débarquent et obligent nos super vilains à faire un rassemblement général. Ce qui permet alors d’aller de lieu en lieu afin de retrouver tous les méchants connus ou moins connus de l’univers DC. Avec une sélection de plus de 150 personnages j’avoue que je prends beaucoup de plaisir à alterner entre ceux-ci.
Lego DC Super Villains – It’s good to be bad !
Dès les premiers instants de jeu vous allez comprendre que le maître mot de votre héros “principal” c’est la customisation à outrance. Chaque partie du corps pourra être modifiée à votre guise. Il y a d’ailleurs tellement de choix que je ne trouve pas le menu de customisation hyper bien pensé. Le fait de devoir aller d’avant en arrière dans le menu un peu comme on le ferait dans des dossiers d’ordinateur est sujet à vous perdre.
Et sachez que les développeurs ont poussé le délire jusqu’à personnaliser vos pouvoirs. Est-ce que le rayon sort de vos yeux, de votre main droite, des deux mains, du torse,… en rouge, vert, bleu, jaune,… la seule limite sera vraiment votre imagination (et votre patience). Ce qui peut s’avérer hyper frustrant, raison pour laquelle j’ai mis “perso principal” entre parenthèse plus haut. Car ce perso que vous allez imaginer ne sera pas constamment présent. J’ai joué jusqu’ici plus de 6h de jeu (j’en suis à 15% de l’histoire) et mon héros n’est apparu que la moitié du temps.
Casse-têtes, casse-briques
Malgré le fait que j’avais délaissé la série depuis moult années. Il ne m’a pas fallu 5 minutes pour retrouver mes marques. Quasi rien n’a changé en termes de gameplay. Ce qui m’oblige à penser que ma note serait bien plus dure si j’avais testé d’autres titres récemment. Mais là pour le coup ça me va très bien. Le jeu alterne entre cassage de briques, petits puzzles pour déverrouiller les portes et phases de boss assez simples. Je ne suis même pas certain qu’il soit possible de réellement mourir dans ce jeu.
Là où j’en suis malheureusement je commence déjà à voir une légère redondance au niveau des mécaniques de jeu. Celle-ci est atténuée par le fait de jouer à deux mais encore faut-il avoir quelqu’un sous la main qui veuille bien jouer.
La BO et les dialogues restent encore et toujours une référence dans le domaine. Les punch-lines plairont toujours aux grands comme aux moins grands. Tandis que la musique d’intro jouée par Wolfmother (Joker and the Thief) donne tout de suite un ton pro et bad que j’adore.
Une ville inutile mais qui apporte du frais
Entre les diverses missions qui consistent à retrouver tous les méchants de l’univers, vous errerez dans Gotham et Smallville. Ces phases ne m’apportent rien personnellement vu que je n’ai qu’une seule envie c’est de jouer le scénario principal. Mais dès que mon fils de 12 ans a eu la manette en main il a adoré le fait de pouvoir instantanément choisir son personnage, faire apparaître des véhicules… jouer aux Lego en fait.
Résumé des scores
Graphismes
Scénario
Jouabilité
Plaisir du testeur
Evil au carré
Conclusions hâtives de l’ami Fred
Je ne sais pas trop si je laisserai à nouveau passer 5 ans avant le prochain jeu Lego sur lequel je m’attarderai. Mais ce qui est certain c’est que ce Lego DC Super Villains a réussi à m’avoir. Certes il partait avec un avantage compte tenu du fait que je suis assez fan de comics (et particulièrement ceux de l’univers DC) mais pour tout vous dire j’étais réticent à l’idée de les retrouver en mode Lego. Et bien d’ici à ce que j’ai un nouveau Batman Arkham à me mettre sous la dent je pense pouvoir assez bien m’amuser.
Plus d’infos sur le site officiel de Lego DC Super Villains.
A très bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez
Une tonne de méchants !
Bande-annonce :
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