Tout le monde l’attendait, il est beau, il chaud, il est là ! Streets of Rage 4, fraîchement servi par Dotemu, est disponible sur toutes les plateformes du marché. C’est parti pour le test !
Streets of Rage 4 – Un jeu rétro en 2020
Le Beat’em All des années 90 est de retour. Tout possesseur de Sega à l’époque a dû poser ses mimines à un moment ou à un autre sur Streets of Rage. Personnellement, j’en aurai distribué des claques, des coups et attrapé bon nombre d’ennemis pour les balancer à l’autre bout de l’écran. C’est donc un retour aux sources attendu par un bon nombre de joueurs invétérés. Streets of Rage 4 nous replonge tout droit dans nos souvenirs. Nous incarnerons les protagonistes phares du jeu d’origine. Mais pour ça, Streets of Rage 4 propose de comptabiliser les enchaînements de coups que vous porterez aux ennemis qui croiseront votre chemin. Tout ça pour amasser un bon nombre de points entre 2 niveaux. Et une fois un certain pallier atteint, vous débloquerez un personnage jouable. Bref, 12 persos vous attendent… mais serez-vous assez fort pour tous les ajouter au roster ? Vous verrez, sensations garanties quand vous incarnerez un perso dans sa version pixelisée !
Welcome in Wood Oak City
Vous voici en plein centre de Wood Oak City, ville contaminée par la vermine. Et la vermine chez Sitegeek, on s’en occupe à gros coups de mandales dans les dents ! Mais comme on vous aime, on va éviter tout spoil et ne pas vous en dire plus sur l’histoire. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que ça ne casse pas trois pattes à un canard. Mais finalement, est-ce que c’est ce qu’on attend d’un Streets of Rage ? La réponse est non ! Tout ce qu’on veut, c’est incarner un de nos héros préférés et casser du malfrat en deux.
Les sensations in-game
On se retrouve face aux mêmes sensations d’il y a maintenant 25 ans. C’est toujours aussi jouissif d’enchainer les coups de poings pour placer un combo parfait et nettoyer l’écran de tous ces malfrats. Vous aurez l’occasion de ramasser une étoile qui vous donnera la possibilité de placer un ulti propre au personnage que vous incarnez. Seul bémol : vous y laisserez une partie de votre jauge de vie. Sauf si vous ne prenez pas de dommage lors du combo qui suivra. Et au pire, pas de panique, vous fracasserez un baril en deux bien assez tôt et vous y trouverez un peu de santé. Tant qu’on parle santé et jauge de vie, vous pourrez personnaliser l’apparence de la nourriture et faire apparaitre un hamburger, un plat de nouilles ou encore un morceau de pizza. Ça ne change fondamentalement rien au gameplay mais c’est tout de même plaisant.
Les personnages de Streets of Rage 4
Dans Streets of Rage 4, chaque personne dispose de ses propres caractéristiques. C’est d’ailleurs ce qui déterminera votre façon de jouer. Vous aurez donc le choix entre un personnage lent mais ultra puissant ou au contraire un personnage plus rapide mais qui fera moins de dégâts. Sachez quand même que le jeu n’est pas si facile qu’il n’y parait. Il ne s’agira pas d’avancer et de taper tout ce qui bouge : vous devrez faire en sorte de vous en sortir avec les points forts de chaque héros pour progresser dans les différents niveaux.
Streets of Rage 4 – Un condensé de fan service
Tout fan de la licence est conquis. On retrouve aussi bien les personnages des épisodes précédents que la bande son des deux premiers opus. Le tout avec des milliers de gros pixels comme on les aime dans un jeu au design rétro. Ce qui marche, ou du moins ce qui me plait particulièrement, c’est le look, effet cartoon, bande dessinée avec des éléments en full pixels comme lorsque vous allez déclencher un coup spécial. Du bonheur visuel à l’état pur ! J’en ai pris plein les yeux.
Streets of Rage 4 – Du retry à gogo
On est face à un jeu assez “compliqué”. Il a ce qu’on appellera un niveau de difficulté accru. Vous vous retrouverez vite encerclé d’ennemis ou face à des ennemis dont les points faibles sont évidents à identifier mais pas forcément aisés à atteindre. Bref, même de simples combats en cours de niveau peuvent s’avérer très compliqués. Mais ce n’est qu’un détail, vous comprendrez mieux quand vous vous retrouverez face aux boss. Ils sont aussi emblématiques que sans pitié. Il existe aussi plusieurs modes de difficulté, allant de Facile à Mania, en passant par Difficile et Très Difficile. Retroussez vos manches, vous allez en baver ! De plus qu’il n’est pas exempt d’une certaine rigidité dans les contrôles, ce avec quoi on a du mal en 2020. Mais ça rappellera le jeu de l’époque à certains.
Quelle formule choisir ?
Vous aurez le choix entre débourser 24,99 € sur Steam ou sur les shops en ligne de vos consoles préférées. Mais il est également disponible sur le Xbox Game Pass. Notez qu’un mois d’essai à 1€ est encore disponible à l’heure où je vous écris ces quelques lignes donc, pourquoi se priver ? De plus, il fait partie du catalogue Play Everywhere, comprenez par-là « Cross play PC et Xbox One » pour des parties en multi avec tous vos potes. D’ailleurs, le jeu prend une toute autre dimension à plusieurs et s’en voit même plus facile puisque vous serez accompagné pour donner des grosses mandales aux malfrats de Wood Oak City. Notez que la jauge de vie de vos ennemis sera plus importante si vous jouez à 4. Aucun changement si vous jouez à 2 par contre.
Personnellement, je l’ai testé sur PC et je l’ai directement acheté sur Switch et je jette mon dévolu sur la console Nintendo. C’est selon moi LE support par excellence pour ce genre de jeu.
Et donc, Streets of Rage 4 …
On est dans le fan service à gogo. Ça rappellera beaucoup de souvenirs pour les joueurs de l’époque. Niveau réalisation, rien à redire, le jeu est beau, la musique géniale, les coups spéciaux envoient du bois. Le jeu est tellement dur qu’il en devient quasi jouissif de terminer un niveau. À l’heure actuelle, je n’ai pas encore eu l’occasion de déverrouiller tous les héros mais ça ne saurait tarder. Bref, c’est un petit bijou que nous a sorti Dotemu ! Comment bien relancer une série ? Comme ça !
Pour plus d’informations sur Streets of Rage 4, rendez-vous sur le site officiel. Et pour d’autres tests, c’est sur Sitegeek que ça se passe.
À bientôt
Martin