Une étude récente de l’université d’Oxford en Angleterre tord le cou à certaines idées reçues sur la nocivité des jeux vidéo.
Les préjugés sont difficiles à combattre et les jeux vidéo n’en sont pas à l’abri depuis leur arrivée dans nos foyers. La célèbre université londonienne s’est penchée sur la question des effets du jeu vidéo sur notre santé. Les scientifiques se sont basés sur deux célèbres titres : Animal Crossing de Nintendo et Plants vs Zombies d’Electronic Arts.
Il y a une petite corrélation entre le jeu et le bien-être
C’est en tout cas ce que les chercheurs ont conclu : « Contrairement aux craintes répandues selon lesquelles un excès de temps passé à jouer mène à une addiction et à une santé mentale affectée, nous avons trouvé une petite corrélation entre le jeu et le bien-être ». Ils poursuivent : « Nos résultats confortent l’idée que les jeux en ligne offrent une alternative satisfaisante aux rencontres en face à face en cette période exceptionnelle », faisant référence au confinement.
C’est une idée qui ressort de temps en temps, le jeu vidéo et particulièrement le jeu en ligne serait néfaste sur de longues périodes et certaines études précédentes se montraient critiques à l’égard de cette pratique et notamment chez les sujets les plus jeunes. L’OMS a même reconnu en 2018 que l’addiction aux jeux vidéo relevait d’une maladie mentale, malgré les critiques émanant de la communauté scientifique.
Bref, les études se suivent et les conclusions divergent. Selon les chercheurs d’Oxford, ces résultats différents s’expliquent par la méthodologie appliquée à une étude. Les études précédentes se basaient sur les dires des sujets sondés concernant leur temps de jeu et non des données réelles, qui ont été fournies à Oxford par les développeurs.
Il faut tout de même prendre en compte que ni Animal Crossing ni Plant vs Zombies ne font parties des jeux les plus controversés. Mais les études ne devraient pas s’arrêter là : « Des études ultérieures seront l’occasion d’étudier un plus vaste échantillon de genres » précise Matti Vuorre, un des auteurs de l’étude.