Sorti en décembre 2019 sur PC, voila enfin que débarque sur consoles Darksiders Genesis, un Diablo-like qui fait vachement bien son boulot.
Apparu pour la première fois en 2010 et avec un dernier épisode datant de 2018, Darksiders est une saga bien connue des joueurs. Découvert lors de la Gamescom 2019 et s’étant révélé plus qu’une bonne surprise, Darksiders Genesis se veut différent de ses ainés, sans pour autant renier son héritage. On est ici dans un hack & slash super dynamique avec une dimension RPG façon Diablo mais en nettement plus light et facile à gérer.
Darksiders Genesis – Les 4 cavaliers de l’Apocalypse
Dans Darksiders, on incarne les cavaliers de l’Apocalypse, ceux-ci variant en fonction des épisodes. Dans celui-ci, vous aurez la possibilité d’incarner War (Guerre) mais surtout, pour la première fois, Strife (Discorde). Le précédent épisode faisait lui la part belle à Fury après War et Death dans les premiers. Votre but est de découvrir ce que trame Lucifer, le seigneur des enfers, qui essaie de menacer l’équilibre maintenu jusque-là par le Conseil en engageant les pires démons et en les mettant tous sur votre chemin. Jusque-là on reste bien dans cet univers qui nous promet un bestiaire des plus horribles et des combats dantesques.
Je vous avoue avoir consacré l’essentiel de mon énergie sur la campagne solo pour l’instant cependant notez que le online n’est pas en reste, que ce soit en local ou en ligne. On commence la partie et on plonge lentement dans le bain. Quelques tutoriels venant vous apprendre les rudiments si comme moi vous n’avez jamais affronté Darksiders auparavant.
Une prise en main facile mais progressive
La prise en main est relativement facile, le tout étant de se rappeler de l’utilisation de chaque bouton, vu la quantité de coups et autres sorts disponibles. On se rend rapidement compte que chaque cavalier a ses propres forces et faiblesses. À vous de choisir en fonction des circonstances. En cas de combat rapproché, War se fera un plaisir de tout massacrer avec son immense épée alors que Strife se la jouera plus à distance grâce à ses flingues méchamment violents. Ces derniers nous gratifient également de leur humour tout au long de la partie, à travers des cut-scenes nous permettant d’en apprendre plus sur les personnages et leur mission.
Ce que j’aime, c’est que là où Diablo se voulait beaucoup plus linéaire avec son absence de 3D, Darksiders Genesis vous fera évoluer sur différents niveaux. Il faudra ainsi grimper et sauter afin de franchir certains endroits, chose que ne permettait pas Diablo. S’il a plusieurs similitudes avec le jeu de Blizzard, Darksiders n’est ni aussi complexe, complet ou même dans le même univers.
On retrouve également une carte de progression en arborescence qui, grâce aux cœurs de créatures, vous permettra d’améliorer les capacités de vos personnages. Si celle-ci semble difficile à comprendre au début, on finit par s’y adapter. Ainsi on peut trouver les meilleures capacités à ajouter en fonction de notre style (bourrin, sorts, santé…).
T’es pas là mais t’es où…?
En revanche, gros point négatif, c’est l’incapacité de vous situer sur la carte précisément. J’ignore si c’est une volonté des développeurs mais si c’est le cas, je ne comprends pas. Sachant qu’on doit bien souvent explorer toute la carte pour retrouver tous les items, pourquoi ne pas avoir ajouté juste un point pour nous situer. Quand on voit ce qu’affiche déjà la carte, on n’était pas à ça près. L’autre gros bémol c’est la gestion de la caméra. Celle-ci étant difficile voire impossible à repositionner et n’offrant vraiment pas toujours le meilleur angle de vue.
Une direction artistique aux petits oignons
Ce qu’on aime dans Darksiders Genesis c’est avant tout les combats et sur ce coup-là, on est servis. Ceux-ci s’enchainent à un rythme effréné, alternant les monstres de plus en plus spectaculaires. Le tout vous permettant de récolter des items indispensables à votre progression (santé, magie, cœurs…). Le tout est vraiment plus que bien fait et ne souffre que très rarement. Les couleurs et l’hémoglobine explosant aux quatre coins de votre écran. Il ne faudra cependant pas oublier la dimension énigmes à résoudre propre à la série. Il faudra régulièrement trouver le moyen d’activer différents mécanismes, ajoutant un peu plus à la panoplie du jeu afin de ne jamais s’ennuyer.
Visuellement, Darksiders Genesis n’est pas parfait mais dispose de son propre univers, limite dessin et hyper coloré. Les décors, sans être photoréalistes, collent bien à l’univers et ont tous bénéficié d’un grand soin. Une direction artistique vraiment au top. Même lorsque l’écran affiche de nombreux monstres, l’ensemble reste hyper fluide et clair, pour ne rien perdre du spectacle bien qu’on note de temps en temps certains soucis de collision.
En bref
Darksiders Genesis s’était révélé une vraie belle surprise à la Gamescom et je dois dire que c’est pareil avec cette version finale du jeu. Rappelant sans conteste Diablo mais reprenant ses propres codes et son propre univers, c’est un vrai bon jeu. Sa direction artistique, ses combats hyper nerveux et le fait de pouvoir incarner 2 cavaliers super différents, en font un incontournable du genre. Que vous ayez envie de pourchasser Lucifer ou de dégommer du monstre dégueu, ce jeu est fait pour vous alors foncez avant que le pad vous brûle.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel de Darksiders Genesis.
À bientôt sur Sitegeek.
Arnaud