Les shoot’m up ont le vent en poupe. Après un long passage à vide, nombreuses sont les licences du genre à renaitre de leurs cendres. Ce 27 juillet 2021, c’est au tour de Darius de faire son come-back sur PS4 et Switch. Après 3 jours de tests intensifs sur machine de Sony, faisons le point sur ce DariusBurst Another Chronicle EX+.
DariusBurst Another Chronicle EX+ : On prend Darius et on recommence !
Darius a donc vu le jour en 1986, sous la plume des développeurs de chez Taito. Ce Blockbuster de l’arcade, du style jeu de tir à scrolling horizontal a immédiatement séduit les foules avec un style propre. Au fur et à mesure des années, Darius a évolué au gré des technologies. Toutefois, il est toujours resté fidèle à son ADN : gameplay simplissime et monstres marins énormes en guise de boss. En décembre 2010 au Japon, Taito offrait un superbe Darius Burst – Another Chronicle sur leur Système arcade Type X². 10 ans plus tard, Pyramid et Taito se collent au remake de cet épisode avec une version EX+ qui promet des graphismes 3D et des stages bonus supplémentaires, ainsi qu’un mode replay.
Le soft est distribué sur PS4 et Switch dans des éditions digitales ou physiques par Inin Games. Déjà à la baguette pour les récents Cotton Reboot ! et Asha in Monster World, cette boite prend bien soin des références old school qui ont fait l’histoire du Jeu Vidéo.
Graphismes, bande son et affichage au top dans DariusBurst Another Chronicle EX+
Cette version de Darius respecte les codes de son aïeul. Elle propose un écran allongé, en référence aux deux écrans LCD de la version arcade. Ce plan panoramique étire l’action, donne l’impression d’une ère de jeu bien plus grande et optimise l’espace pour la coopération à 4 joueurs. Bien plus qu’un atout esthétique, elle se met aussi au service du gameplay.
Les graphismes en 3D mettent parfaitement en perspective les astres spatiaux en arrière-plan, l’arrivée des hordes ennemies ou les éléments de décors interactifs. Le jeu ne brille pas par une approche graphique moderne faite de particules ou autres jeux de lumières, mais plutôt sur l’intensité du rendu visuel. Vous allez être sollicité sans arrêt au fur et à mesure de l’épopée. Les sprites tantôt petits, tantôt énormes apparaissent à l’écran sans le moindre répit. Techniquement, cela rend extrêmement bien et participe au rythme effréné de l’action.
La bande son ne se contente pas de dynamiser ou d’accompagner le tout. Elle le transcende ! Les musiques du collectif ZUNTATA sont hyper variées. Certains passages tiennent du lyrique avec une voix féminine japonaise qui vous emmène dans une espèce de transe inouïe. À d’autres moments, le rythme des mélodies s’intensifie pour donner des couleurs Rock ou techno à la bande originale. L’ensemble fonctionne à la perfection. Dans le style, je n’ai plus entendu pareille bande son depuis le cultissime Tetris Effects sur PS4.
De l’adrénaline pure en guise de gameplay
Le Burst Beam rééquilibre la sauce
Le gameplay se calque sur la version de 2010. Vous maitrisez un vaisseau, au choix parmi une belle armada. L’écran défile en mode yoko de gauche à droite et votre vaisseau se contrôle de manière classique. Un bouton de tir permet d’attaquer. La touche L1 permet de retourner le vaisseau pour tirer derrière. Les boules bonus de couleur améliorent votre tir, vos bombes et votre bouclier. Le tout est repris en haut à gauche de l’écran. En maintenant la touche de tir enfoncée, vous pouvez déclencher un super tir, à la façon de R-Type.
L’astuce qui change tout consiste à appuyer deux fois sur cette même touche afin de solliciter un laser qui peut être verrouillé dans une certaine position. Il peut servir de bouclier contre les ennemis et les tirs, mais il peut surtout attaquer un ennemi durant quelques secondes. Cela va attirer les foudres de votre ennemi d’une part, et vous laisser le temps de vous positionner ailleurs d’autre part. Cette option de super laser ou de module supplémentaire dépend d’une barre d’énergie qui se régénère en tirant sur vos belligérants.
Cette nouveauté intitulée Burst Beam redynamise tout le gameplay et instaure une forme de stratégie juste géniale. Additionnée aux slaloms entre les dizaines de tirs belliqueux et l’étude des frames ennemies, vous allez devoir faire fonctionner vos méninges. La recette fonctionne et trouve un équilibre remarquable. Pour devenir efficace et éviter d’abuser des vies illimitées, vous allez devoir faire preuve de concentration pour tenir compte de tous ces paramètres. Bref, le gameplay légèrement modernisé a la pêche et montre une agressivité de tous les instants absolument jouissive.
Quelques modes de jeu en + pour ceux qui en veulent encore
Ces typicités de manipulation vont se retrouver dans les 4 modes de jeu proposés. Les deux modes principaux se déclinent en version soit original, soit EX. Elles permettent donc de traverser différents stages et de rencontrer des boss variés. Vous aurez souvent le choix entre des itinéraires alternatifs pour des boss et stages diversifiés. De plus, selon le niveau de difficulté, vous aurez encore des zones différentes à traverser. Autant dire que vous n’êtes pas près d’avoir fait le tour. A coté de cela, dans le mode Chronicle, vous devrez remplir des missions et des objectifs afin de libérer la zone de votre choix. Enfin, le mode Event vous confronte à des missions déjà disponibles en temps limité sur la version arcade, et à des nouvelles missions dites EX.
Le titre est donc jouable à 4 en local ou en réseau. Il va sans dire que plus on est de fous, plus on rit !
Conclusion : DariusBurst Another Chronicle EX+ a-t-il vraiment ce petit plus ?
DariusBurst Another Chronicle EX+ trouve sa raison de renaitre dans une version arcade vieille de 10 ans. De plus, les améliorations graphiques et le Burst Beam donnent un gros coup de fraicheur au titre. Si l’on considère le mode coop à 4 joueurs comme un avantage, il n’en faut pas plus pour savourer son plaisir et s’offrir des montées d’adrénaline au rythme de montagnes russes avec ce retour de Darius. Par contre, si vous n’êtes pas accoutumé au genre, cet EX pourrait vous sembler trop exigeant et répétitif car le plaisir réside dans la maîtrise des finesses du titre.
N’hésitez pas à donner votre avis sur cette licence en commentaire, je suis curieux de découvrir votre opinion sur ce titre.
À bientôt pour de nouvelles aventures sur sitegeek.fr,
Vega