Pour la deuxième fois consécutive notre partenaire Utopia Comics, situé à Bruxelles près de la grande place, nous donne la possibilité de découvrir des comics qui les ont séduits. En l’occurrence, “The Wicked + The Divine” et “Lady Killer” dont je vais vous parler ici.
Lady Killer – Synopsis
Le comics Lady Killer vous plonge tout droit dans les année 50′ avec tout ce que cela implique. Ambiance rock, couleur vintage, pin-up, grosse cylindrée américaine, expo universelle, tout y est ! Josie Schuller est au centre de ce petit univers, femme au foyer, aux petits soins pour son mari, leurs jumelles et sa belle-maman. D’apparence Josie a tout de la femme parfaite. Mais dès que le téléphone sonne, c’est pour lui assigner une cible qu’elle s’empressera de tuer sans ménagement car Josie Schuller est une tueuse à gages.
Lady Killer – Mon avis sur l’histoire
Si vous vous fiez à la quatrième de couverture, vous découvrirez que Glénat (l’éditeur) vend Lady Killer comme une sorte de “Dexter” au féminin. Et je suis totalement en désaccord avec cela ! Josie n’a rien d’une psychopathe qui tente de gérer ses pulsions. Certes, elle a l’air d’aimer ce qu’elle fait et surtout d’exceller dans son domaine mais c’est une tueuse à gages avant tout. On tombe, sans s’y attendre, au beau milieu d’une vie bien ordonnée et parfaitement orchestrée qui se prépare à être chamboulée suite aux choix de Josie. Il n’y a pas à dire Joëlle Jones (scénariste et dessinatrice) sait amener les événements pour faire en sorte que le lecteur se sente de suite impliqué dans la vie de cette professionnelle assez atypique.
Lady Killer – Mon avis sur le style
L’histoire se passant dans les années 50′ c’est tout naturellement que les couleurs et le style tendent à vous y propulser. Par moment j’ai eu l’impression de retrouver le style de Rafael Albuquerque (auteur entre-autre d’American Vampire dont je vous parlais récemment) mais avec une touche plus girly évidemment. Les scènes sont superbement amenées et donne régulièrement suite à de splendides planches. Joëlle Jones n’est pas avare en détails et la qualité des dessins m’a vraiment plu.
En résumé :
Joëlle Jones signe ici son premier comics à titre personnel et il faut avouer que c’est plutôt une réussite. La plus grande difficulté sera d’attendre le tome 2 de Lady Killer prévu en vo pour mai 2017 pour qu’il soit ensuite traduit et publié chez nous.
D’ici là, n’hésitez pas à vous rendre chez notre partenaire Utopia Comics pour qu’il puisse vous guider et peut-être vous faire découvrir des comics auxquels vous n’auriez pas pensé.
Et vous ? Vous connaissez vraiment bien votre femme ?
A bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez