Ça y est ! Grâce à la librairie Utopia on va pouvoir découvrir encore plus de comics. En l’occurrence le premier que nous avons reçu c’est American Vampire. Bon d’accord, avec Rafael Albuquerque au dessin et Scott Snyder au scénario, on ne prenait pas beaucoup de risques. Si en plus vous ajoutez à cela une participation de Mr. Stephen King c’est un peu la cerise sur le gâteau.
American Vampire – Synopsis
Amérique du nord, 1880; Skinner Sweet est condamné à mort pour un nombre incalculable de délits et de meurtres. Il va bel et bien mourir mais pas comme l’état l’avait prévu. Il suffira d’une goutte de sang malchanceuse pour que Sweet renaisse à nouveau doté d’incroyables capacités. Insensible au bois, au zinc, au plomb, à la noyade, même la lumière du jour n’a pas d’effet sur lui. Le premier Vampire Américain est né et il est bien décidé à assouvir sa soif de sang en retrouvant ceux qui lui ont fait subir cette transformation !
1925, Sweet pour une raison ou une autre décide de rendre le combat plus compliqué encore pour les vampires d’Europe en transformant la jeune et jolie Pearl Jones.
Existe-t-il un moyen de tuer un vampire Américain ? Pearl Jones pourra-t-elle encore espérer vivre une vie “normale” avec ses nouvelles aptitudes ? Pearl et Skinner sont-ils réellement les seuls vampires américains ? Scott Snyder et Rafael Albuquerque vont répondre à ces questions en vous en amenant bien d’autres encore.
American Vampire – Tremblez pauvres mortels !
Tais-toi et suce ! – Tels sont les premiers mots que Stephen King nous laisse en préface. Le but d’American Vampire est de redorer le blason sanglant des vampires. Ces dernières années, même s’ils sont restés puissants, ils ont été assez souvent bercés dans des histoires à l’eau de rose. Ce qui fait qu’aux yeux du public on pourrait en arriver à avoir envie d’avoir un ami vampire. Scott, avec l’aide de Stephen, a décidé de changer cela et de tenter de montrer un vampire tel qu’il devrait l’être : sans pitié ! Stephen King a conçu le background du personnage principal et son caractère pour que Scott Snyder puisse le guider dans cette histoire afin d’être le porteur de la peur.
Skinner Sweet est un excellent fil rouge.
Si Skinner Sweet est le personnage principal de l’histoire il est surtout un fil rouge que l’on prendra plaisir à suivre. Le comics est construit intelligemment et nous raconte la naissance du premier vampire Américain au travers de flashback intelligemment placés. Contrairement aux comics Marvel ou DC, j’ai ressenti ici, comme dans Locke & Key dont je vous avais parlé, une patte cinématographique. Certains plans ou manières d’amener les nouveaux éléments me font voir de suite des images bouger, comme si on lisait un magnifique story board. Je préfère vous en dire le moins possible sur la trame scénaristique mais sachez que chaque personnage est un délice à découvrir. Pearl Jones qui a rencontré Sweet, bien malgré elle, apporte un mélange de gentillesse et de colère assez déroutant. Quant à son amie Hattie je suis pressé de lire les autres tomes pour en savoir plus sur elle.
Conclusions hâtives de l’ami Fred
Le comics American Vampire en arrive à son huitième tome qui entame les années 1965. C’est vrai qu’il existe tellement de séries en cours que financièrement ce n’est pas toujours possible de tout suivre. Malgré tout si vous êtes un fana de vampires durs et cruels et que vous avez envie de vous faire plaisir pour Noël il y a peu de chances que vous soyez déçu de votre achat.
Encore merci à Utopia Comics de Bruxelles pour m’avoir fait découvrir cet ouvrage plus que plaisant.
N’hésitez pas à me dire si vous l’avez déjà lu et sinon faites moi part de vos commentaires post-lecture ?
A bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez