Lorsque je suis tombé par hasard sur cette saga débuté par Judd Winick j’ai, comme tout le monde, feuilleté les premières pages et j’ai craqué. Je me suis de suite pris les 5 tomes de ce Catwoman New 52 ! Bien mal m’en a pris ! Laissez-moi vous dire pourquoi.
Catwoman New 52 – Synopsis
Notre célèbre et très séduisante chapardeuse vit sa vie de larcin au gré du vent. Si son amour impossible avec Batman rythme sa vie amoureuse, son gagne pain, lui, risque fort bien de l’entraîner sur une pente glissante qu’elle n’est pas prête d’oublier.
Catwoman New 52 – Mon avis sur l’histoire
Si je me permets de titrer et de répéter sans cesse New 52, vous l’aurez compris c’est bien sûr parce que cette saga en 5 tomes reprend justement les comics de cette période. Mais venons-en au fait, l’histoire ! Les tomes 1 & 2 de cette saga illustre à la perfection ce que l’on attend d’une Catwoman. Elle est fragile et forte à la fois, sensuelle et agressive. Sans oublier rusée mais téméraire. C’est Judd Winick qui est aux commandes de ce début d’aventure et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il nous régale et l’on dévore ses 320 pages comme un rien !
Tout est divin dans ce début d’aventure ! Des vilains aux héros qui ne sont pas connus mais qui ont un charisme à la hauteur des personnages principaux. Une relation plus qu’ambiguë entre la chauve souris et notre féline aguicheuse. Sans oublier une torture mentale pour Selina qui se rends compte que voler ne serait pas si bien que ça au final. Se prendre pour Robin des Bois n’est pas sans risque pour son entourage. Le tome 2 de Catwoman New 52 – La maison des poupées, nous livre un scénario digne des plus grands films d’horreur. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus de peur de gâcher l’intrigue mais cela vous prend aux tripes !
Et puis là, c’est le drame ! Judd Winick pour des raisons assez floues abandonne l’écriture de Catwoman New 52 pour passer le flambeau à Ann Nocenti, qui ne trouvera rien de mieux que d’utiliser le dit flambeau pour brûler entièrement les solides bases que Winick avait placées.
À partir de là on a droit à tout et n’importe quoi en terme de scénario ! Sans parler des dialogues qui deviennent risibles au possible, des punchlines complètement idiotes aux incohérences totales, tout y passe. Cette partie de Catwoman New 52 débute donc réellement dans le tome 3 avec une Selina Kyle torturée de par ses actes passés. Et pour illustrer cette torture mentale qui de mieux placé que le Joker ! On tourne les pages en se demandant à tout moment quand est-ce que Selina se réveillera de ce qui ne peut vraiment pas être la réalité tant c’est absurde… et pourtant !
D’absurdité en incohérence on échoue finalement dans le tome 4 qui décide de ne plus se situer dans Gotham mais bien dans les bas-fonds de celle-ci. Mettant en scène trois factions, de cette ville souterraine, toutes plus ridicules les unes que les autres. Je passe ici volontairement des pans d’histoire dans le cas ou malgré tout vous décideriez de vous infliger la lecture de ceux-ci.
Le tome 5 quant à lui est la cerise sur le gâteau salé en vous offrant non plus une suite et une fin mais simplement un pot-pourri de plusieurs histoires de Catwoman New 52. Difficile donc d’être objectif, le but ici étant plutôt de découvrir des univers que l’on ne connaissait peut-être pas. Comme celui où Catwoman lutte aux côtés de Batman en portant les couleurs de Robin sous le nom de CatBird. Batman, lui-même étant tout vêtu de blanc dans cette aventure. Seul détail qui vient sauver cette fin de tome 5 c’est Catwoman Futures End, mais pas de chance pour Ann Nocenti ce n’est pas elle qui l’a écrit.
Catwoman New 52 – Mon avis sur le style
Heureusement pour nous Catwoman New 52 ne souffre pas du côté stylistique. J’ai une petite préférence pour le genre de Guillem March (que vous pouvez voir dans les premières images de l’article) qui a travaillé aux côté de Winick. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César. Rafa Sandoval, qui reprend ensuite avec Ann Nocenti, fait vraiment du bon boulot. Il réussit même l’exploit d’arriver à suivre les traits des premiers tomes tout en y incorporant son style.
Pour le dernier tome les dessinateurs se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Mais que ce soit Patrick Ollife, Aaron Lopresti ou encore Cliff Richards, tous sont aussi doué les uns que les autres et nous offrent une Selina Kyle, tantôt jeune et séduisante, tantôt femme fatale.
En résumé
Pas besoin de vous faire un dessin je pense, mon article est assez direct. J’ai été ensorcelé par ce que Judd Winick nous a offert mais la vie est ce qu’elle est et il a dû abandonner le projet. J’imagine qu’Ann Nocenti doit plaire à certaines personnes sans quoi elle ne serait pas où elle est, mais pour ma part il va falloir vraiment me convaincre avant que je n’achète une aventure ayant son nom sur la couverture ! Mais comme on le dit souvent, les goûts et les couleurs…
N’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’éditeur Urban Comics pour avoir plus d’infos sur leurs futures sorties.
Et vous ? Du Catwoman ça vous tente ?
A bientôt sur Sitegeek
Frédéric Perez